Résumé
Les images naturelles issues d’un capteur omnidirectionnel catadioptrique présentent des anamorphoses;
importantes. L’analyse ou le filtrage de ces images par des méthodes classiques produisent des résultats;
erronés parce que leur principe s’appuie sur le fait que la projection d’un objet sur une image est invariante;
par translation tant que la distance de l’objet au point de vue est constante. L’utilisation de méthodes;
classiques devraient être possible avec un objectif omnidirectionnel à point de vue unique, puisqu’en théorie il;
permet, après calibrage, la génération de toute image projective comprise dans le champ de vision du capteur.;
Dans la pratique, la création d’images géométriquement correctes fait intervenir des opérations de filtrage et;
d’interpolation pour atténuer les effets de la discrétisation qui modifient l’information d’illumination originale,;
provoquant ainsi de nouvelles erreurs d’estimation. Enfin, comme chaque partie de l’image originale n’est pas;
redressée de la même façon, il est difficile d’obtenir une transformation qui soit uniforme sur toute l’image.;
Nous proposons, dans cet article, d’utiliser les propriétés des capteurs omnidirectionnels catadioptriques à;
point de vue unique pour adapter les opérateurs de morphologie mathématique à ce type d’images.;
La méthode que nous proposons permet de prendre en compte tant la nature anamorphosée de l’image que;
l’échantillonnage cartésien produit par la rétine d’une caméra conventionnelle. Elle utilise un noyau flou, défini;
dans un espace projectif mieux adapté, et une représentation de l’espace image par une partition floue de IR2.;
L’approche floue s’appuie sur une généralisation de l’approche binaire par l’utilisation de deux intégrales;
floues : l’intégrale de Choquet et l’intégrale de Sugeno.