1. Représentation complexe de signaux polarisés à large bande. Application à l'analyse de signaux géophysiques naturels C. DE VILLEDARY, K. KODERA, R. GENDRIN. p. 1-5 Accès libre Résumé Télécharger l'article au format pdf Exporter la citation au format bibTeX

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On définit le signal complexe s = x + jy associé à un signal réel à deux composantes x et y (champ magnétique d'une onde plane par exemple). Ce signal est décomposé en deux signaux s+ et s∼ de polarités opposées. On montre les liens qui existent entre ces deux signaux et le concept de signal analytique. Les paramètres de polarisation du signal original s'expriment alors de façon simple en fonction des grandeurs s+et s-. L'analyse de Fourier de s+ et s- permet alors une représentation de ces paramètres en fonction de la fréquence et du temps, représentation qui n'est pas modifiée par le changement ou la rotation des axes de mesure du champ (observations en satellite par exemple). Transposé au cas d'un signal à trois dimensions, un vecteur instantané de polarisation est défini, de composantes Pk= |s+ij|2 - |s-ij|2qui donne une mesure du flux d'énergie (en fonction de la fréquence et du temps) dans chaque mode de polarisation. On décrit également une méthode analogique simple qui permet d'étudier la polarisation de signaux à large bande. Des applications digitales et analogiques à des signaux géophysiques naturels sont présentées.

2. Modélisation de signaux continus et caractérisations discrètes : Transformation de Laguerre Claude A. BOZZO. p. 1-12 Accès libre Résumé Télécharger l'article au format pdf Exporter la citation au format bibTeX

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Le recours de plus en plus fréquent aux méthodes numériques pour la résolution de problèmes d'Automatique, de Filtrage et de Traitement du signal, impose pour tout système physique dont on a déterminé une caractérisation continue (ou modèle ; par exemple système d'équations différentielles) d'élaborer une représentation discrète. Dans de nombreuses applications les entrées et les sorties du processus sont des signaux continus, mais le traitement est effectué sous forme digitale. Ceci implique que l'entrée soit représentée par une séquence et qu'une fois cette séquence traitée, la sortie soit reconvertie en un signal continu. La méthode la plus connue, quand le signal continu est à bande limitée, pour lui associer une séquence, (c'est-à-dire un signal discret) consiste à l'échantillonner dans le domaine temporel et avec une période fixe en faisant correspondre à ce signal la suite des échantillons. Cette transformation n'est pas la seule qui permette de faire correspondre une séquence à une fonction continue du temps. Dans cette communication une classe particulière de représentation des signaux continus est introduite et analysée. On montre également qu'il existe dans le domaine discret une classe analogue de transformations permettant de représenter une séquence discrète donnée par une autre séquence discrète. Ces deux classes de transformations sont caractérisées par des substitutions de variables (p ou z) qui, dans certains cas, sont très simples et s'appuient sur l'exploitation des propriétés de certaines bases de fonctions et en particulier des bases de LAGUERRE continues ou discrètes.

3. Filtrage linéaire et propagation acoustique Denis DE BRUCQ. p. 1-6 Accès libre Résumé Télécharger l'article au format pdf Exporter la citation au format bibTeX

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Pour la détection du signal acoustique noyé dans un bruit marin, on envisage la mise en oeuvre des techniques de Bucy-Kalman et l'élaboration d'un modèle pour le bruit. A partir de l'équation aux déri vées partielles, linéarisée, décrivant cependant les pertes énergétiques, on établit la densité spectrale d'une des composantes du bruit de fond. Sur un exem pie, on montre que les équations du filtrage s'appliquent lorsque le phénomène est décrit par une équation aux dérivées partielles au lieu d'une équation différentielle. Le procédé d'observation intervient dans la procédure de filtrage.

4. Quantification à référence stochastique F. CASTANIE. p. 1-6 Accès libre Résumé Télécharger l'article au format pdf Exporter la citation au format bibTeX

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La quantification de processus aléatoires est une opération de plus en plus utilisée dans les systèmes de Traitement du Signal. Afin d'éviter les erreurs introduites par cet opérateur non linéaire, dans les mesures de corrélation, divers auteurs ont introduit la Quantification à Référence Stochastique : l'addition de sources de bruits dites Sources Auxiliaires, avant quantification uniforme, peut annuler le biais d'estimation. Nous proposons une généralisation de la théorie de la quantification à R.S., qui interprète celle-ci comme un lissage de la caractéristique de transfert du quantificateur. Nous développons les expressions des transformations des moments dans la quantification à R.S. Nous étudions ensuite la classe des variables aléatoires qui, utilisées comme S.A., permettent d'obtenir des transformations simples. Nous accordons un intérêt particulier à l'étude de S.A. qui conduisent à une transformation linéaire et introduisons le concept de quantificateur à transfert moyen linéaire. Nous présentons, pour finir, quelques applications pratiques des systèmes performants, actuellement à l'étude au GAPSE.

5. Représentation hilbertienne et représentation conjointe en temps et fréquence des signaux d'énergie finie, interprétation physique en fonction des observations Bernard ESCUDIE, Jean GREA. p. 1-6 Accès libre Résumé Télécharger l'article au format pdf Exporter la citation au format bibTeX

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Pour chaque Représentation conjointe (tjν) utilisée actuellement dans l'analyse des signaux certains d'énergie finie, il existe une Représentation hilbertienne associée. Le but est de trouver une Représentation hilbertienne générale et d'interpréter physiquement les conditions portant sur la fonction arbitraire caractérisant chaque Représentation conjointe. Ces conditions entraînent que les moments d' ordre quelconque de la Représentation conjointe considérée correspondent à des valeurs moyennes d'opérateurs. Ces valeurs moyennes doivent décrire des observations physiques sur le signal dont le sens dépend de la Représentation conjointe étudiée. L'étude porte sur quelques observations simples telles que fréquence instantanée, retard de groupe, moments d'ordre un et deux du signal et de ses dérivées.

6. Filtrage non linéaire approché Michel FLIESS. p. 1-6 Accès libre Résumé Télécharger l'article au format pdf Exporter la citation au format bibTeX

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Le filtrage stochastique non linéaire reste,en dépit d'efforts tenaces,dans l'enfance. Kailath [71 a, voici peu, exprimé une opinion à laquelle nous sous-crivons: "At the moment,one of the chief benefits of having attacked the nonlinear problem was that it brought to the fore certain difficulties associated with the proper definition of the differential and integral equations used to describe nonlinear operations on white noise....I believe that the situation is somewhat analogous to that of linear filtering in the midfifties,when the field was rapidly grinding to a halt amid a welter of numerous attempts at direct extensions of the Wiener filter.The Kalman filter provided a new impulse that moved things out of the doldrums into a new fruitful direction.Similarly in nonlinear filtering it may be that attempts to solve the nonlinear filtering problem along the lines of the successful Kalman linear filter are misdirected.Some new approach needs to be uncovered." Récemment, l'auteur [3,4] et Sussmann [12] ont prouvé, dans un cadre déterministe, que tout asservissement continu peut être arbitrairement approché par des systèmes réguliers, ou bilinéaires. Ce résultat est ici étendu à des entrées stochastiques très générales. L'intégrale stochastique à laquelle on aboutit, par l'utilisation des séries formelles non commutatives, n'est pas celle d'Itô, mais une généralisation de celle de Stratonovich. Notre théorie est causale alors que celle de Wiener [14] ne l'était pas. Le filtrage non linéaire sous-optimal ne donnerait ainsi plus lieu à des équations différentielles stochastiques complexes. Il reviendrait à identifier des séries ou polynômes non commutatifs, ou des systèmes réguliers.

7. Contribution au modèle théorique de réverbération de surface J. P. VARNIER. p. 1-5 Accès libre Résumé Télécharger l'article au format pdf Exporter la citation au format bibTeX

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Cette note reprend le principe du modèle des diffuseurs répartis aléatoirement suivant une loi de POISSON bidimensionnelle pour représenter la réverbération de surface (réf. 1 et 2), et s'attache à préciser le modèle en considérant que la densité des diffuseurs est variable, d'abord sous forme de fonction connue, puis comme fonction aléatoire. Ces fluctuations de densité traduisent entre-autres les fluctuations des inclinaisons de la surface réelle des vagues par rapport aux surfaces équiphases de l'émission et aux effets d'ombre en incidence rasante, car le calcul est mené avec des diffuseurs supposés dans le plan. On est amené à distinguer, à priori, trois types de famille de diffuseurs dont les importances relatives dépendent de la forme de l'émission. Pour la famille qui semble être la mieux représentative des sonars usuels, on obtient un signal de Laplace-Gauss non pseudo-stationnaire si la densité des diffuseurs est considérée comme déterministe ; ce signal devient pseudo-stationnaire et perd le caractère de Laplace-Gauss si la densité est considérée comme ayant des fluctuations aléatoires. On s'attache enfin à définir un procédé de génération d'écho de réverbération par le filtrage d'un signal, où le filtre est entièrement déterminé par la seule forme de l'émission et où le signal d'entrée est un processus aléatoire représentatif du milieu réverbérant.

8. Cohérence spatio-temporelle et fonction de diffusion généralisée Robert LAVAL. p. 1-7 Accès libre Résumé Télécharger l'article au format pdf Exporter la citation au format bibTeX

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On peut tenter de décrire les propriétés du canal acoustique sous-marin en présence de paramètres stochastiques tels que les vagues de surface, la microstructure thermique et la rugosité du fond en assimilant le milieu à un filtre composite constitué de cellules élémentaires connectées entre elles selon un schéma série parallèle. Chaque cellule peut être associée à un canal élémentaire (rayon en- mode) et à un phénomène particulier. On distinguera les cellules déterministes dont la fonction de transfert est certaine et les cellules stochastiques dont la fonction de transfert est aléatoire. Les fonctions de transfert des cellules stochastiques individuelles aussi bien que celle du canal global peuvent être caractérisées par une fonction de cohérence temps-fréquence-espace. Les études conduites jusqu'à présent traitent séparément l'aspect tempsfréquence (qui conduit au concept de fonction de diffusion) et l'aspect spatial (qui conduit au concept de diffusion angulaire). On peut cependant conserver la fonction de cohérence sous sa forme multidimensionnelle originale et définir une"fonction de diffusion généralisée"qui représente la fonction d'ambiguïté du milieu dans un espace temps, fréquence, angle. L'intérêt d'une description unifiée de la diffusion apparaît aussi bien au niveau théorique qu'à celui des applications dans le domaine du traitement du signal.

9. Méthodes et techniques d'estimation de la fonction de diffusion Geneviève JOURDAIN, Jean-Yves JOURDAIN. p. 1-7 Accès libre Résumé Télécharger l'article au format pdf Exporter la citation au format bibTeX

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On rappelle tout d'abord les principales fonctions de deux variables utilisées pour caractériser un milieu de transmission fluctuant. On compare ensuite les deux principales méthodes d'estimation des moments (1er ordre et fonction de diffusion). La première méthode consiste en de multiples excitations impulsion-nelles (ou fréquentielles). Elle permet d'estimer les moments lorsque le produit de leurs supports en temps et en fréquence est inférieur à 1 (BΔ < 1). La deuxième méthode consiste en l'excitation du milieu par des signaux à fort pouvoir de résolution en temps et en fréquence et en un traitement d'interambiguïté entrée-sortie. La précédente limitation n'affecte pas cette méthode. C'est cette deuxième méthode que l'on développe particulièrement ici. Les techniques utilisées dans les deux cas concernent des milieux passe bande. Dans le premier cas, les excitations temporelles sont des impulsions courtes avec différentes porteuses. On obtient une estimation de la réponse bitemporelle du milieu. Par transformation de FOURIER, élévation au carré et moyennage, on estime la fonction de diffusion. Dans le deuxième cas, on utilise des signaux modulés en phase (0-180°) et on réalise l'interambiguïté en compression. On montre en particulier qu'il est équivalent de dilater le signal reçu ou de comprimer la copie (à un coefficient d'amplitude près). On étudie aussi l'interambiguïté en compression à l'aide des composantes basses fréquences du signal. On montre sur un exemple de transmission en acoustique sous-marine l'application de cette technique.

10. Propagation aléatoire : Recherche d'une solution rigoureuse en milieu stationnaire : Etude de la solution stationnaire Hubert DEBART. p. 1-9 Accès libre Résumé Télécharger l'article au format pdf Exporter la citation au format bibTeX

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Après un bref rappel des théories connues sur la propagation aléatoire, on développe une méthode d'approche basée sur le développement de l'indice aléatoire du milieu en fonctions certaines. On retrouve d'abord les résultats de Tchernov sur la variance du champ d'une onde plane monochromatique qui se propage dans un milieu stationnaire. Puis on étudie le régime stationnaire de propagation qui s'établit au bout d'une grande distance, en utilisant une équation de Helmholtz complète (non amputée du laplacien longitidunal), on en déduit la forme limite de la corrélation, les rayons de corrélation limites et l'inclinaison moyenne des rayons ; on étudie la distribution de probabilité limite du champ.

11. Application de la théorie des rayons modifiés à la propagation acoustique sous-marine aux basses fréquences par grands fonds Jacques JOSEPH. p. 1-8 Accès libre Résumé Télécharger l'article au format pdf Exporter la citation au format bibTeX

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La théorie des rayons modifiés de Murphy résulte de l'emploi successif de la procédure WKB généralisée et de la méthode de la phase stationnaire, alors que dans la théorie des rayons classiques, on utilise la procédure WKB classique et la méthode de la phase stationnaire. Cette théorie tient compte des phénomènes de diffraction qui se produisent dans la propagation océanique aux fréquences inférieures à 1 kHz, lorsque le profil de célérité possède un ou plusieurs maxima, soit dans la couche d'eau, soit en surface ou sur le fond. Un rayon proche du rayon "rasant" subit lorsqu' il se retourne ou se réfléchit, un déplacement par rapport au rayon classique, qui dépend de la fréquence et entraîne une modification de la perte par divergence géométrique. Lorsque le maximum de célérité est dans la couche d'eau, il y a toujours un rayon transmis et un rayon réfléchi, avec des coefficients de transmission et de réflexion qui dépendent de la fréquence. On a mis au point un programme qui trace les rayons modifiés et en calcule l'intensité, pour un profil de célérité à peu près quelconque approché par segments linéaires. On présente des exemples d'application, qui mettent en évidence des déplacements de zones d'ombre et de zones de convergence, ainsi que les fuites d'un chenal subsurface vers un chenal profond. On souligne les limitations de cette théorie, dues à la méthode de la phase stationnaire, et on indique comment, avec certaines améliorations, elle pourrait s'appliquer à tous les problèmes de propagation par grands fonds aux fréquences supérieures à une dizaine de hertz.

12. Identification de mode dans une propagation par petits fonds marins C. GAZANHES, J. P. SESSAREGO, J. L. GARNIER. p. 1-5 Accès libre Résumé Télécharger l'article au format pdf Exporter la citation au format bibTeX

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La théorie de Pékeris a été utilisée pour résoudre le problème du filtrage spatial des modes de propagation. On a montré, que moyennant certaines conditions, les fonctions propres de la profondeur sont orthogonales ce qui permet un filtrage aussi bien à l'émission qu'à la réception. Une étude expérimentale a été effectuée sur maquette et a permis de comparer les résultats théoriques et expérimentaux dans le cas où 5 modes de propagation sont présents.

13. Etude des milieux stratifiés : Reconnaissance des coefficients de réflexion par les techniques de traitement du signal J. P. HERAULT, STEPHANAKIS, C. GAZANHES. p. 1-4 Accès libre Résumé Télécharger l'article au format pdf Exporter la citation au format bibTeX

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Une analyse de la réponse d'un milieu stratifié à une sollicitation ultrasonore en incidence normale est proposée dans cette étude. Ce milieu, assimilable à un filtre, est essentiellement caractérisé par les paramètres suivants: nombre, nature et épaisseur des couches insonifiées. L'étude de la propagation dans le milieu, moyennant certaines hypothèses, conduit à la détermination de la réponse impulsionnelle permettant la reconnaissance des coefficients de réflexion. Il est effectivement possible de mesurer sur un tel enregistrement les retards introduits par les strates successives et les amplitudes des échos réfléchis par les dioptres correspondants. On montre que l'application du modèle de Robinson modifié permet de ramener un milieu stratifié hétérochrone à un milieu stratifié isochrone. L'équation caractérisant le milieu permet, par un algorithme programmé, de déduire à partir du paramètre d'ordre k, les paramètres k-1, k-2, etc... représentant les coefficients de réflexion des dioptres k-1, k-2 .... Une synthétisation de la réponse impulsionnelle a également été réalisée par ordinateur en intercorrélant le signal émis avec le signal réfléchi par le milieu. En outre on a effectué, sur le plan expérimental, une simulation du milieu en utilisant un réseau de capteurs décalés. Les applications possibles de ce travail s'étendent au domaine biomédical, à la sismologie, ainsi qu'au contrôle non destructif des matériaux.

14. Les variables de Lagrange en acoustique Bernard POIREE. p. 1-7 Accès libre Résumé Télécharger l'article au format pdf Exporter la citation au format bibTeX

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Les variables de Lagrange, qui permettent de suivre les particules dans leur mouvement, sont bien adaptées aux problèmes de propagation dans les écoulements et avec frontières en mouvement. Après avoir donné les équations de la mécanique des fluides parfaits en variables de Lagrange (chapitre I), nous les perturbons pour obtenir les équations du champ acoustique superposé à un écoulement de fluide parfait (chapitre II). Nous particulariserons ensuite dans les cas suivants : chap. III - équations de passage à travers un dioptre chap. IV - établissement de l'équation de Earnshaw chap. V - propagation du champ acoustique lagrangien linéarisé dans un écoulement incompressible lentement variable de fluide lentement non homogène, cas unidimensionnel. Solution de l'acoustique géométrique. Application à la propagation dans une onde interne de gravité.

15. Interactions entre traitement spatial et modèles de propagation H. MERMOZ. p. 1-5 Accès libre Résumé Télécharger l'article au format pdf Exporter la citation au format bibTeX

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Les deux techniques évoquées ici paraissent peu devoir l'une à l'autre. Cependant, en les généralisant, elles peuvent s'enrichir réciproquement. Le traitement spatial le plus complet ne peut, à lui seul, séparer, localiser et caractériser des sources discrètes. Il faut donc un modèle de la structure du milieu de propagation. Ce modèle est souvent implicite et trop simple. Il pourrait comporter, outre les paramètres inconnus liés aux sources, des paramètres inconnus supplémentaires liés au milieu et qui permettent d'en épouser la complexité et même la variabilité dans le temps. Un traitement spatial complet permet de les calculer tous.

16. Problemes lies a l'estimation d'une matrice de densite spectrale Claudine TURCAT. p. 1-6 Accès libre Résumé Télécharger l'article au format pdf Exporter la citation au format bibTeX

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Dans les problèmes de traitement d'antenne (adaptifs ou non) ou plus généralement dans les traitements spatio-temporels liés à des multi-capteurs, on est rapidement amené à introduire des matrices de densité spectrale. Ces matrices, qui sont théoriquement hermitiennes et définies non négatives, ne peuvent, dans la plupart des cas, qu'être estimées à partir de N signaux connus sur des tranches temporelles de durée finie. Pour estimer un coefficient de cette matrice, nous procédons par la méthode dite du "corrélogramme", c'est à dire par transformation de Fourier de la fonction d'auto ou d'intercorrélation d'un ou de deux signaux, cette fonction de corrélation étant pondérée par une fonction d'apodisation. Dans un premier temps, nous montrons comment une telle fonction peut influer sur le caractère défini non négatif de la matrice. Dans un second temps, nous évaluons, sous des hypothèses assez générales, les erreurs d'estimation faites sur les coefficients en fonction de la fenêtre d'opodisation, puis leur influence sur le spectre de la matrice. Nous présentons enfin des résultats obtenus à partir de signaux géomagnétiques de type Pc1 (bande de fréquence de 0 à 5 Hz) et effectués en vu d'effectuer une localisation spatiale du signal source, et-de déterminer si cette source peut être considérée comme ponctuelle ou étendue.

17. Influence de la coherence spatiale du bruit de fond sur la resolution de sources ponctuelles Georges BIENVENU. p. 1-10 Accès libre Résumé Télécharger l'article au format pdf Exporter la citation au format bibTeX

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L'étude des antennes optimales en passif et de leurs réalisations pratiques, les antennes adaptatives, a montré que le pouvoir de résolution asymptotique de deux sources dépend du rapport signal à bruit de chacune d'elle. Le bruit de fond cependant, même isotrope, présente toujours une certaine cohérence spatiale. Un examen plus approfondi montre alors que le pouvoir de résolution du traitement optimal dépend aussi de cette cohérence. Si de plus on suppose connue la forme de la cohérence spatiale du bruit de fond, sa densité spectrale restant inconnue, il est possible de construire non seulement des tests de détection comme on l'a montré dans le précédent GRETSI, mais aussi d'obtenir une résolution asymptotique théoriquement infinie et limitée en pratique par la connaissance exacte de la cohérence du bruit de fond. On montre sur des exemples la sensibilité des traitements à des erreurs sur la forme de cette cohérence.

18. Application au radar de la théorie des antennes optimales adaptatives I. P. A. BILLARD. p. 1-6 Accès libre Résumé Télécharger l'article au format pdf Exporter la citation au format bibTeX

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Après un bref rappel sur la théorie des antennes optimales adaptatives et plus précisément sur les cas particuliers : Signal préformé, bande étroite, l'exposé passe en revue les problèmes posés par l'application dans le domaine radar de cette méthode de traitement spatial du signal, utilisée Jusqu'ici par les "sonaristes" presqu'exclusivement. Les principaux paramètres du traitement du signal radar (largeur de bande, fréquence porteuse, temps de réponse et temps de calcul) sont déterminés en fonction des caractéristiques des signaux et des bruits. Une comparaison est effectuée entre les techniques de filtrage analogique et numérique. Dans le cas particulier d'un doublet fonctionnant en bande étroite sur signaux préformés, un exemple de réalisation en technique analogique est donné. On détermine théoriquement les performances attendues d'un tel dispositif en fonction des caractéristiques de précision amplitude-phase des composants utilisés. Dans un dernier temps l'exposé donne les résultats expérimentaux obtenus avec le doublet réalisé et un banc de simulation signal radar et bruit. Cette publication reprend les résultats de l'étude effectuée à la suite du contrat 75/502 DRME passé entre le DRME et la DCAN TOULON.

19. Antenne à balayage électronique autoadaptative pour antibrouillage d'un radar ROGER, AUBRY, RENAUD, DEVAMBEZ. p. 1-7 Accès libre Résumé Télécharger l'article au format pdf Exporter la citation au format bibTeX

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On présente, dans cette communication, un procédé simple mais efficace permettant l'auto-adaptation des antennes à balayage électronique utilisant des déphaseurs quantifiés. L'adaptation vise à maximiser le rapport signal désiré/bruits extérieurs. Le procédé qui n'implique pas la connaissance des directions des bruits extérieurs utilise uniquement les déphaseurs quantifiés pour l'auto-adaptation. Les performances de ce procédé ont été évaluées par calcul sur un modèle simplifié, par simulation et par expérimentation sur un réseau de 60 sources. Les résultats obtenus «entrent l'efficacité de ce procédé.

20. Pouvoir séparateur en estimation non linéaire en présence de bruit faible Jacques MUNIER. p. 1-8 Accès libre Résumé Télécharger l'article au format pdf Exporter la citation au format bibTeX

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Le pouvoir séparateur d'un instrument d'observation, de mesure ou de télédétection assimilable à un filtre linéaire est classiquement défini, soit au sens de RAYLEIGH par la demi-largeur de sa réponse percussion-nelle, soit au sens de WOODWARD par la largeur (en un certain sens) de la fonction d'autocorrélation de celle-ci. Dans un cas, comme dans l'autre, il vaut 1/B pour un instrument à bande passante rectangulaire de largeur B. Le véritable problème est, en fait, celui de l'estimation non-linéaire de paramètres en présence de bruits ou d'incertitudes de mesure ; en l'occurence, le pouvoir séparateur est lié à l'estimation de translations. Nous le définissons, pour deux objets ponctuels rapprochés de même amplitude ou intensité, à partir de la variance de l'estimation de la translation faisant passer d'un objet à l'autre, sous l'hypothèse de composantes de bruit gaussiennes, non-corrélées et de même variance, et de l'existence de l'astimateur efficace, ce qui est pratiquement le cas de l'estimateur du maximum de vraisemblance, pour peu que le rapport signal à bruit soit bon. Ce dernier est le principal facteur intervenant dans la formule du coefficient de super-résolution (défini par référence à la valeur 1/B). Nous traitons notamment l'exemple typique de l'imagerie spatiale au moyen d'un réseau rectiligne de capteurs équidistants, l'observable étant la matrice interspectrale des signaux de sortie des capteurs ; ce problème est analogue à celui de l'analyse spectrale opérée à partir de la matrice de covariance d'un signal temporel échantillonné périodiquement.

21. Une methode d'utilisation des passages par zero et des maxima pour la detection d'un signal transitoire J. J. BELLANGER, P.-Y. ARQUES. p. 1-6 Accès libre Résumé Télécharger l'article au format pdf Exporter la citation au format bibTeX

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On propose une méthode de détection à structure imposée pour la détection d'un signal transitoire bref incomplètement connu dans un bruit à bande étroite et non forcément stationnaire. Le principe consiste à considérer le signal comme un élément perturbateur du bruit sur une durée égale à la durée du signal ; on cherche donc à prédire à chaque instant certaines caractéristiques du bruit et à comparer cette prédiction aux valeurs effectivement réalisées pour en déduire une décision sur la présence du signal. Les paramètres utilisés sont les durées des intervalles entre zéros et les hauteurs des maxima de la fonction reçue à l'entrée. On considère ce système de détection en s'imposant une structure linéaire du prédicteur. Les performances du système sont étudiées dans des situations particulières par simulation sur calculateur.

22. Aspects particuliers des tests optimaux d'hypotheses multiples en detection active Alfred FORSTER. p. 1-8 Accès libre Résumé Télécharger l'article au format pdf Exporter la citation au format bibTeX

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L'application à la détection active des tests optimaux d'hypothèses multiples (N hypothèses "signal") soulève certains problèmes de détail. Ainsi, le caractère composite de l'hypothèse Ho "bruit seul", qui existe alors, même lorsque le bruit est de covariance connue, intervient dans la formulation du test, conjointement au caractère d'indépendance ou de dépendance statistique du paramètres du signal. Le présent texte explicite ces deux points pour aboutir au mécanisme général de dispersion fictive de Ho en N hypothèses "bruit" dans l'espace des paramètres du signal et de combinaison deux à deux des N + N hypothèses en vue de la réduction possible à un test formulé à l'aide de N + 1 probabilités. Le texte développe le cas d'un bruit gaussien non stationnaire de puissance moyenne aléatoire ou à modèle stationnaire tangent (M hypothèses "bruit"). On a étudié, pour la détection active régulière ou singulière (cas asymptotique), la formulation réduite à M . (N + 1) hypothèses (au lieu de M.N + M.N) du test de Neyman Pearson optimal à probabilité de fausse alarme conditionnelle constante. On a explicité dans ce cas le type de filtrage de l'observation et la forme hermitique de la fonction d'ambiguïté généralisée déduits de la structure du test.

23. Contribution au problème de la stationnarisation d'un processus Gaussien module en amplitude Jean-Francois CAVASSILAS. p. 1-4 Accès libre Résumé Télécharger l'article au format pdf Exporter la citation au format bibTeX

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Le signal S (t) aléatoire dont l'expérimentateur dispose, est obtenu en modulant un bruit gaussien, de puissance égale à 1, dont la fonction d'autocorrelation est inconnue, par une fonction "lentement variable". Le problème est de retrouver la modulation dans les meilleures conditions. Ceci implique : -le choix d'un temps de pseudo-stationnarité pendant lequel, on est en droit de se livrer à une intégration numérique. -le choix d'un critère d'appréciation ainsi qu'une discussion de la précission des résultats.

24. Estimation de la puissance d'un processus aléatoire gaussien de spectre Lorentzien par la méthode du maximum de vraisemblance Max ERNOULT. p. 1-6 Accès libre Résumé Télécharger l'article au format pdf Exporter la citation au format bibTeX

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Dans le cas particulier d'un processus aléatoire X(t) gaussien de spectre lorentzien (fonction de corrélation de la forme Pa1?11 avec 0<a1<1 ),on étudie les propriétés de l'estimateur du maximum de vraisemblance p de la puissance p de X(t) lorsque l'observation a une durée finie T suivant l'information dont on dispose sur le paramètre a1. Dans le cas où l'on dispose d'une approximation b1, de a1, on compare les propriétés de p à celles de l'estimateur usuel (P = 1/T ∫ToXa(t)dt). Dans le cas contraire où l'on ne dispose d'aucune information sur a1, les propriétés de p sont équivalentes à celles de p; les hypothèses faites sur la forme du spectre n'apportent alors pas d'amélioration par rapport à la méthode usuelle.

25. Remarques sur les méthodes adaptatives en estimation et détection Bernard PICINBONO. p. 1-8 Accès libre Résumé Télécharger l'article au format pdf Exporter la citation au format bibTeX

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Il est de plus courant d'utiliser des systèmes adaptatifs en estimation ou détection. Cet usage est imposé par les fortes variations des paramètres définissant statistiquement les signaux et les bruits. Il est malheureusement difficile de concilier les notions d'optimalité, définies dans un contexte déterminé, etd'adaptativité où ce contexte est variable. De plus l'usage des signaux numériques exige de tenir compte de la récursivité et de la simplicité des algorithmes. Après avoir présenté un cas d'optimalité adaptative on introduit différents modes d'adaptativité, en particulier à horizon fini ou non. On rappelle les solutions récursives dans le cas à horizon infini et on en donne d'autres à horizon limité. On montre enfin comment l'algorithme adaptatif de Widrow peut s'interpréter comme une approximation de ceux présentés précédemment, et même d'une certaine forme de filtrage statistique récursif.

26. Canaux perturbés par un bruit à accroissements indépendants H. KOREZLIOGLU, G. MAZZIOTTO. p. 1-6 Accès libre Résumé Télécharger l'article au format pdf Exporter la citation au format bibTeX

Résumé

Le but de cet exposé est de donner l'expression de la quantité d'information transmise à travers le canal suivant non-anticipatif et avec contre-réaction: le signal utile est une fonction aléatoire Xt; le signal reçu Yt est donné par Yt = ∫to ΦS dAS + Bt, où Bt est un processus aléatoire indépendant de X, centré, continu en moyenne quadratique et à accroissements indépendants; At est la variance de la composante gaussienne de Bt et Φt, le signal émis, dépend à la fois de {XS, s < t} et de {YS, s < t}. Le premier paragraphe donne la définition du modèle où apparaît un certain nombre d'hypothèses qui sont énoncées pour les besoins de la rigueur mathématique et qui n'impliquent aucune restriction physique sur le modèle. Le deuxième paragraphe est consacré à l'étude des rapports de vraisemblance pour les deux alternatives: le signal reçu contient ou ne contient pas le signal émis. Finalement, la quantité d'information transmise à travers le canal dans l'intervalle de temps [0,t] est calculée au troisième paragraphe. Elle est égale à It(X,Y) = 1/2 ∫to E(ΦS-ΦS)2dAS, où ΦS est l'espérance conditionnelle de ΦS relativement à {Y, u < s}..

27. Utilisation des π transformations pour la reconstitution de fonctions densité Jacques WOLF. p. 1-6 Accès libre Résumé Télécharger l'article au format pdf Exporter la citation au format bibTeX

Résumé

Depuis quelques années, en particulier depuis l'apparition de l'EMI-SCANNER, de nombreuses recherches et études ont été développées pour retrouver la structure d'un objet situé dans R nà partir de données connues dans Rn-1. Seul l'emploi de calculateurs puissants et rapides a permis de résoudre pratiquement de tels problèmes. La reconstitution d'un objet -fonction densité- se fait par des méthodes de projection: soit mathématiquement étant donné plusieurs a et φα(x), trouver f telle que φα(x) = ∫+∞-∞f(x cos a - y sin a,x sin a + y sinα)dy On se sert habituellement du "slice projection theorem". Afin d'obtenir de nouvelles facilités, surtout dans les applications numériques on généralise ce théorème. A partir de relations qui en découlent on peut utiliser les résultats du problème des moments de Hausdorff pour résoudre le problème initial.

28. Quelques problèmes associes à la reconstruction d'images à partir de projections application à la tomographie axiale transverse Philippe GARDERET. p. 1-6 Accès libre Résumé Télécharger l'article au format pdf Exporter la citation au format bibTeX

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Il est possible, moyennant quelques hypothèses simples, de présenter de façon unitaire les problèmes de reconstruction d'images à la fois en tomographie par transmission et en tomographie par émission. Une analyse des conditions physiques de la mesure conduit à la détermination d'une fonction globale de distorsion du système (FGD). Cette fonction permet de prendre en compte à la fois les effets d'atténuation et les effets de diffusion. A partir de cette donnée expérimentale on présente (dans le cas bi-dimensionnel pour simplifier la formulation) les équations régissant la formation des projections et celles permettant la reconstitution à partir de ces projections. Une procédure type de reconstruction tridimensionnelle est alors proposée et les difficultés liées à la mise en oeuvre évaluées.

29. Étude des performances angulaires de divers systèmes sonar biologiques aériens à l'aide d'un modèle de récepteur interférométrique : Imagerie et identification des cibles C. BARD, M. CHIOLLAZ, J. A. SIMMONS, Y. TUPI NIER. p. 1-8 Accès libre Résumé Télécharger l'article au format pdf Exporter la citation au format bibTeX

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L'interprétation des performances angulaires obtenues par diverses chauves souris, compte tenu des données existantes, conduit à un modèle de réception spatiotemporel du type interférométrique. Les diverses contraintes spatiales sur les antennes de réception de l'animal et sur l'encombrement spectral de son émission posent le problème de l'équivalence "espace-fréquence" et du "remplissage spectral" d'une bande donnée du niveau de performances imposé. L'étude de diverses espèces montre que les réalisations naturelles utilisent divers types d'émissions pour profiter pleinement de cette équivalence. L'étude par simulation d'un cas réel d'imagerie et d'identification d'une cible par un animal de performances connues montre les possibilités d'un tel modèle de récepteur. Dans ce cas l'émission SONAR de l'animal est modulée 'homographiquement en fréquence ; elle possède des propriétés remarquables de tolérance à l'effet DOPPLER, de discrimination temporelle, ainsi que d'identification spectrale des échos.

30. La réverberation comme modèle d'étude des débit-mètres ultrasonores à effet Doppler J. P. LEFEBVRE. p. 1-6 Accès libre Résumé Télécharger l'article au format pdf Exporter la citation au format bibTeX

Résumé

Dans toutes les techniques actuelles d'investigation par ultrasons des milieux biologiques (échographie, vélocimétrie), le signal exploité est apparenté au "Bruit de Réverbération" qu'obtiennent les spécialistes du Sonar. C'est l'analyse de ce bruit qui permet de tirer des renseignements (structure, vitesses) sur le milieu. L'utilisation d'un tel modèle pour les vélocimètres à ultrasons du type "continu" (de technologie rudimentaire) conduit à une expression simple de l'enveloppe de la densité spectrale du champ rétrodiffusé: Ψ(ν) = K2r'2 (v (ν)) où r'(v) est la dérivée de la fonction réciproque r(v) de la distribution des vitesses v(r) dans le vaisseau, et v(ν) la fonction réciproque du Doppler ν(ν) = νo + 2 νo ν C sinθ La validité de ce modèle est limitée aux profils symétriques et aux faisceaux ultrasonores suffisamment fins, la largeur de ces derniers se traduisant par un classique effet de convolution. Le profil des vitesses s'obtient alors par simple inversion de la formule précédente. Les résultats expérimentaux obtenus sont encourageants et permettent d'envisager une relance des méthodes de débit-métrie en continu qui sont de mise en oeuvre plus simple que les méthodes en pulsé, moyennant un traitement du signal approprié.

31. "Applications de l'analyse cepstrale à l'interprétation des signaux acoustiques et vibratoires issus des machines." M. R. B. RANDALL. p. 1-6 Accès libre Résumé Télécharger l'article au format pdf Exporter la citation au format bibTeX

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On explique les principes fondamentaux de l'analyse cepstrale: la transformation des effets multiplicatifs en effets additifs par utilisation de la fonction logarithmique, puis le passage dans l'espace des fréquences par transformée du logarithme du spectre de façon a séparer les effets des signaux de périodicités différentes (l'opérateur somme n'est pas modifié par la transformée alors qu'un produit deviendrait une convolution). De cette façon, il est possible de séparer de nombreux effets de source des effets du chemin de propagation parcouru par le signal jusqu' aux capteurs. On donne deux applications du "Cepstrum" (le spectre de puissance du logarithme du spectre de puissance) impliquant l'une et l'autre la détection de phénomènes périodiques dans le spectre. La première, (développée par E.D.F.) basée sur l'accroissement des familles d'harmoniques du spectre, concerne la détection des ruptures d'aubages sur les grosses turbines. La seconde, basée sur l'apparition de bandes latérales résultant d'effets de modulation, se rapporte a la détection et au diagnostic des défauts d'une boite de vitesse. Finalement, on discute la notion de "Cepstrum complexe" (transformée inverse du logarithme complexe du spectre complexe) où l'information de phase est conservée ce qui permet de revenir au signal d'origine après filtrage de l'effet de multiplication ou de convolution.

32. Applications de la transformée de Laplace R. ANTON, M. BAUDOUIN. p. 1-8 Accès libre Résumé Télécharger l'article au format pdf Exporter la citation au format bibTeX

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A la forme discrète de la transformée de FOURIER, calculée par l'algorithme FFT (Fast Fourier Transform), correspond une version numérique de la transformée de LAPLACE : la transformée en Z, avec un algorithme de calcul, la CZT (Chirp - Z- transform). Par une analyse dans le plan complexe, sur un contour autre que l'axe imaginaire, la CZT permet de mieux caractériser les signaux présentant des transitoires. Nous avons appliqué la CZT à des signaux variés ; ceci nous a permis d'évaluer les performances de cette méthode par rapport à la FFT. Ces travaux ont été soutenus par la DRME.

33. Détermination des paramètres d'un modèle à partir d'un signal filtre en détection magnétique PRETET, PERIOU. p. 1-8 Accès libre Résumé Télécharger l'article au format pdf Exporter la citation au format bibTeX

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Pour évaluer les possibilités de détection d'objets ferromagnétiques, on utilise un modèle mathématique représentatif du phénomène physique. Le modèle le plus simple est un dipôle dont on cherche à déterminer les paramètres caractéristiques à partir de signaux fournis par un équipement de détection dont on connait la fonction de transfert. On propose une méthode permettant de calculer à partir du signal enregistré, le signal à l'entrée du système de détection. Ce signal correspond à la variation de champ magnétique local provoqué par l'objet à détecter. La connaissance de ce champ magnétique ainsi obtenu permet la détermination des paramètres du modèle choisi en utilisant une méthode d'optimisation. La méthode employée est celle des moindres carrés. Une vérification expérimentale de l'ensemble de la méthode a pu être effectuée. Les résultats obtenus sont présentés.

34. Propriétés statistiques fondamentales des signaux d'image Henri MAITRE. p. 1-6 Accès libre Résumé Télécharger l'article au format pdf Exporter la citation au format bibTeX

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Nous nous sommes attachés à la vérification de propriétés statistiques fondamentales dans les images numérisées, sur un échantillonnage varié de photographies d'origines diverses (microphotographies, paysages, photos aériennes, portraits). Nous vérifions que l'hypothèse de stationnarité est mal suivie par la plupart des signaux d'images. Nous déterminons les probabilités d'un saut d'amplitude conditionnées par l'amplitude ou par le saut au point précédent, et montrons la limite de l'indépendance des sauts. Quelques relations sont de même vérifiées sur la "fonction d'autocorrélation", ainsi que sur les statistiques de la Transformée de Fourier.

35. Traitement linéaire d'images dégradées par filtrage adaptatif avec critère psychovisuel de qualité Dominique BARBA. p. 1-10 Accès libre Résumé Télécharger l'article au format pdf Exporter la citation au format bibTeX

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On propose, pour la restauration d'images demi-teintes dégradées par du bruit, un traitement par filtrage linéaire adaptatif bidimensionnel. L'adaptativité du traitement a pour but de prendre en compte deux éléments importants en traitements d'images. Le premier porte sur certaines caractéristiques de la vision : non linéarité, filtrage spatial, effet de masquage et visibilité des défauts. Le second est une description locale simple de l'image influant sur la visibilité des défauts qui y sont rencontrés. On en déduit un critère objectif de qualité de restauration permettant par optimisation de déterminer les caractéristiques du filtre de restauration en chacun des points de l'image. Une solution approchée permettant un temps de traitement beaucoup plus réduit est faite par classification de la zone d'image traitée permettant de choisir le filtre de traitement adapté à la classe considérée parmi un ensemble de filtres calculés a priori.

36. Extraction de primitives dans des images de points J. CAMILLERAPP, J. QUINQUETON, J. HUBERT. p. 1-8 Accès libre Résumé Télécharger l'article au format pdf Exporter la citation au format bibTeX

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Certains radars ayant une bonne définition fournissent des images du sol, formées de petites tâches blanches ou échos sur un fond noir. Le traitement automatique de ces images permet d'extraire des structures particulières d'échos (alignements, agrégats...) qui constituent des primitives de description des images. La recherche des alignements a été étudiée suivant deux directions qui transposent dans le traitement des images, des méthodes usuelles en classification des données. L'une utilise la notion d'arbre de longueur minimum, l'autre le graphe des n - plus proches voisins. Ces deux graphes sont ensuite explorés par des techniques arborescentes analogues à celles développées en intelligence artificielle. La recherche des villages consiste à estimer une densité d'échos à partir du graphe des n - plus proches voisins, puis à sélectionner les zones de forte densité.

37. Estimation des tailles de particules circulaires application à un frottis sanguin J. F. THERY. p. 1-6 Accès libre Résumé Télécharger l'article au format pdf Exporter la citation au format bibTeX

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Nous proposons une méthode de caractérisation d'une population de globules rouges à partir de leur spectre de diffraction. La méthode fournit la répartition complète des cellules en fonction de leur taille. On montre que celle-ci est obtenue à partir d'une transformée de Hankel portant sur l'intensité lumineuse diffractée, à laquelle on applique un prétraitement optique et numérique. La méthode est vérifiée expérimentalement sur divers types de sang. Elle est particulièrement simple et rapide, et peut s'appliquer à d'autres problèmes de granulométrie.

38. Projet archimodule résultats de la première campagne d'essais à Castillon Gérard PETRETTO. p. 1-8 Accès libre Résumé Télécharger l'article au format pdf Exporter la citation au format bibTeX

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Lors du précédent colloque nous avions présenté un nouveau moyen expérimental d'Etude du bruit rayonné par les coques, l'engin Archimodule qui était alors en cours de fabrication pour le compte du Laboratoire du Brusc. Après avoir rappelé brièvement l'intérêt des mesures de bruit rayonné et le principe retenu, nous décrirons l''Archimodule tel qu'il a été réalisé dans sa version CASTILLON, puis nous donnerons un compte-rendu des premières campagnes d'essais effectuées en automne dernier.

39. Commande et observation de systèmes acoustiques directifs Gérard CAPOLINO. p. 1-6 Accès libre Résumé Télécharger l'article au format pdf Exporter la citation au format bibTeX

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Les sources et les puits acoustiques sont généralement des systèmes omnidirectionnels capables d'émettre ou de recevoir des ondes sonores de forme quelconque. Nous nous intéresserons, volontairement dans le présent exposé, au domaine du spectre audible, c'est-à-dire à des processus dont la bande passante s'étendra entre 20 Hz et 20 000 Hz et nous ferons, de plus, l'hypothèse linéaire. On étudie théoriquement et expérimentalement les systèmes multi-sources (ou multi-puits) acoustiques qui sont invariants, scalaires ou multivariables suivant le cas. Les conditions de directivité ou d'hyperdirectivité sont définies ainsi que la forme des commandes à partir de l'observation globale du système. Plusieurs exemples sont donnés pour des sources acoustiques constituées par des haut-parleurs électrodynamiques et on cite également quelques applications pratiques de la directivité et de l'hyperdirectivité sonores.

40. Traitement spatiofrequentiel des signaux recus en acoustique aérienne, contraintes imposées par la propagation aléatoire du son dans l'atmosphère : Application à l'imagerie acoustique des bruiteurs A. HELLION, J. LARCHER, P. NINGRE. p. 1-8 Accès libre Résumé Télécharger l'article au format pdf Exporter la citation au format bibTeX

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La propagation aléatoire du son dans l'atmosphère conduit à l'altération des propriétés spatiotemporelles des sons émis. La nature inhomagène et turbulente du milieu tout au long du trajet se traduit par une perte de cohérence entre les signaux reçus sur des capteurs distants d'un certain nombre de longueurs d'onde. Cette perte de cohérence naturelle introduit des contraintes sur l'encombrement maximal de l'antenne de réception et sur le type de traitement à adopter dans la réalisation de l'imagerie spatiofréquentielle des sources étudiées. Le choix de la distance maximale entre capteurs et de leur répartition spatiale ainsi que des pondérations angulaires introduites dans le traitement dépend directement de la courbe de perte de cohérence des signaux reçus. Dans les conditions pratiquement rencontrées la perte de cohérence limite le pouvoir de résolution angulaire et impose une limitation de bande spectrale dans le traitement. Ces contraintes posent directement le problème de l'estimation optimale de la position des sources et de la "déconvolution" d'images positives et à support donné.

41. Séparation de deux pics visuellement confondus Hervé RIX, Jean-Pierre MALENGE. p. 1-6 Accès libre Résumé Télécharger l'article au format pdf Exporter la citation au format bibTeX

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Les expériences physico-chimiques fournissent fréquemment des signaux ayant la forme de pics : - forme gaussienne, éventuellement convoluée par un filtre exponentiel, en chromatographie ou en chimie-Dhysique nucléaire; - forme lorentzienne en diffusion de la lumière. Un pic est défini mathématiquement comme une fonction f(x) positive, intégrable,possédant un maximum et seulement deux zéros pour sa dérivée seconde. Un signal y(x) sera dit de la forme f(x) s'il s'écrit : y(x) = k f (x-d / a) On s'intéresse au cas : a > 0, k  0. Il peut arriver qu'un signal ayant une allure de pic résulte de la contribution de deux signaux de la forme f(x), pour certaines valeurs des paramètres k, d, a. C'est dans ces conditions que l'on présente un test permettant de décider si le pic observé est ou non la somme de deux pics. La méthode proposée utilise, comme information essentielle, l'intégrale du signal: elle est donc peu sensible au bruit. Le test est particulièrement efficace lorsque les deux pics ont des surfaces notablement différentes (rapport de la plus petite à la plus grande de l'ordre de quelques %).

42. Les applications au filtrage d'une méthode de résolution l'équation différentielle linéaire périodique A. COUVE, B. ROSSETTO. p. 1-6 Accès libre Résumé Télécharger l'article au format pdf Exporter la citation au format bibTeX

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On établit par la méthode des produits infinis l'équation caractéristique de l'équation différentielle linéaire périodique. On en déduit une méthode de résolution de telles équations besée sur le calcul préalable des valeurs propres. On examine la convergence du déterminant infini qui intervient, puis on en donne différentes méthodes de calcul adaptées à tel ou tel type de problème. On montre, sur quelques exempter du 3ème ordre, que cette méthode permit l'étude systématique de la stabilité de systèmes régis par ces équations. On met en évidence, par d'autres exempter choisis dans l'ordre 4, le glissement des fréquences propres provoqué par un coeffocient variable, et on étudie l'influence de l'amplitude de ce dernier.

43. Systèmes linéaires à coefficients entiers et codage algébrique d'éléments non-inversibles Y. ROUCHALEAU. p. 1-8 Accès libre Résumé Télécharger l'article au format pdf Exporter la citation au format bibTeX

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Cet article rassemble un certain nombre de résultats de la théorie algébrique des systèmes linéaires, applicables au codage de nombres entiers.

44. Estimation adaptative des covariances de bruit pour des caractérisations gaussiennes Markoviennes de dynamique connue Alain GUILBERT, Claude A. BOZZO, Monique BOISOT. p. 1-8 Accès libre Résumé Télécharger l'article au format pdf Exporter la citation au format bibTeX

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On présente dans cette communication un algorithme de réalisation stochastique pour les processus multivariables gaussiens markoviens de dynamique connue permettant d'estimer de manière adaptative les covariances des bruits de dynamique et de mesure. On montre qu'une mesure des performances du filtre de KALMAN sous optimal élaboré à partir du modèle erroné du processus considéré, peut être déterminée à partir du gain d'un filtre πa appliqué à la séquence d'erreur (pseudo-processus d'innovation). A partir du modèle gaussien markovien du pseudo-processus d'innovation et de la connaissance des statistiques de la séquence d'innovation, il est possible de déterminer le gain du filtre πa dont on déduit un terme de correction faisant intervenir la différence entre les gains du filtre optimal et du filtre sous optimal. Cette technique a été appliquée au développement d'un filtre adaptatif sous optimal qui a été présenté au cours du Sixième Congrès de l'IFAC à BOSTON en 1975. On peut montrer que l'algorithme présenté généralise certains résultats obtenus par MEHRA et BELANGER. L'algorithme a été étudié en simulation et sur des données réelles (poursuite Radar, bruits Sonar et mouvements de plateforme d'un navire sur houle). Les résultats obtenus, qui ne sont présentés que succinctement dans cette communication (mouvements de navire), sont satisfaisants et apportent une contribution à la mise en lumière des possibilités d'application effective de cette catégorie d'algorithmes à l'estimation adaptative de covariances de bruits.

45. Réalisation d'un filtre quadratique optimal des covariances de bruits dans un système linéaire gaussien G. FAVIER, G. SALUT. p. 1-8 Accès libre Résumé Télécharger l'article au format pdf Exporter la citation au format bibTeX

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Etant donné un système linéaire stochastique, monodimensionnel, à temps discret, admettant une représentation Gaussienne-Markovienne, on se propose de réaliser numériquement un filtre quadratique optimal des covariances de bruits de dynamique Q et de mesure R. Comme il a été montré /9/ , les estimateurs de ces covariances, construits à l'aide de fonctionnelles quadratiques Q et R des observations y(t), donnent lieu à une solution récursive "exacte" ayant le caractère d'un filtre. Nous considérons le cas d'une solution à mémoire constante, c'est-à-dire ne prenant en compte, parmi les produits y(t) y(τ) qu'induisent les observations, que ceux pour lesquels: t - T < d.

46. Estimation/identification de systèmes linéaires bruités par filtrage sous-optimum C. A. DARMON, J. J. FUCHS. p. 1-10 Accès libre Résumé Télécharger l'article au format pdf Exporter la citation au format bibTeX

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Deux méthodes d'Estimation/Identification de systèmes linéaires bruités -à partir de la seule connaissance des entrées et des sorties- sont présentées ici. Ces deux méthodes réalisent une approximation à l'estimateur bayésien de l'état et des paramètres, et ont pour originalité d'utiliser un modèle (d'état) canonique du système : X(t+1) = SX(t) - AY(t) + Bu(t) + Ke(t) Y(t) = TY(t) + CX(t) e(t) ou Y(t), U(t) et e(t) sont respectivement les vecteurs de sortie, de commande et de bruit, S et C sont à priori connues, et A, B, K et T sont à estimer en même temps que X(t). La première méthode, l'EIVE 1 est un estimateur linéaire optimal sur un modèle d'état approché où à l'instant t, e(t-1) est remplacé par la pseudo-innovation ε(t-1). La deuxième, l'EIVE 2, est un filtre de Kalman-étendu sur le modèle d'état exact. Le présent article ne considère que le cas une entrée-une sortie -où T est nécessairement nul. Il est montré que l'EIVE 1 et l'EIVE 2 sont liées aux méthodes de PANUSKA et FUHRT dont les propriétés de stabilité et de convergence sont mathématiquement bien connues. Enfin, les résultats de simulations fournis confirment le bon comportement des EIVE 1 et EIVE sur les plans identification des paramètres et convergence vers le filtre de Kalman. Ce travail est partiellement supporté par un contrat CETHEDEC.

47. Reconnaissance des formes et traitement du signal J. C. SIMON. p. 1-14 Accès libre Résumé Télécharger l'article au format pdf Exporter la citation au format bibTeX

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La Reconnaissance des Formes (R.F.) est née avec l'arrivée des ordinateurs de troisième génération, qui rendaient possible le traitement et la reconnaissance des signaux et des images par des techniques algorithmiques. Le but de la R.F. est d'interpréter à l'aide d'ordinateurs les structures de données fournies par des capteurs physiques. Le plus souvent cette interprétation se borne à une "identification". Il s'agit donc plus précisément de trouver une forme constructive d'une fonction d'identification &, appelée opérateur d'identification, permettant de passer d'une structure de données d'entrée à une représentation interprétable par un nom. Les informations disponibles pour construire &amp; sont un ensemble fini dit d'apprentissage et des propriétés de l'espace des représentations d'entrée ou des propriétés de l'espace fonctionnel des opérateurs d'identification. Propriétés de l'espace des représentations. Ces propriétés topologiques sont exprimées par des fonctions de dissemblance ou des distances. Elles permettent d'obtenir des "descriptions symboliques": analyse en composantes principales, hiérarchies, arbre de longueur minimum. Une technique particulièrement utilisée est celle des partitions adaptatives (clustering). L'invariance d'une représentation à certaines transformations permet de réduire la dimension de l'espace des représentations. Propriétés des opérateurs d'identification. Les propriétés de certains algorithmes permettent de guider leur emploi en R.F.: opérateurs linéaires adaptatifs ou non - opérateurs logiques - opérateurs linguistiques. D'une façon générale la puissance des fonctions récursives peut être utilisée à condition de maîtriser leur sémantique. Des fonctions d'évaluation ou heuristiques l'information mutuelle de Shannon en particulier, permettent de guider les'choix. Enfin les méthodes développées en Intelligence Artificielle s'appliquent au domaine de la reconnaissance et de l'interprétation de dialogues de question-réponse avec un système informatique. Le but est encore à partir d'un ensemble de questions de construire automatiquement le programme qui fournira les réponses correctes.

48. Utilisation en reconnaissance tactile de solides d'estimateurs de densité de probabilité bases sur la distance Euclidienne dans Rm J. AGUILAR-MARTIN, G. BANON, M. BRIOT, M. RENAND. p. 1-8 Accès libre Résumé Télécharger l'article au format pdf Exporter la citation au format bibTeX

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On considère l'application de méthodes classiques d'estimation non paramétrique de densité de probabilité à un problème de reconnaissance tactile de solides à l'aide d'un organe de préhension ayant la forme d'une pince à plusieurs doigts munis de capteurs angulaires. L'estimation de densité conduit à la définition de stratégie aléatoire de reconnaissance. Le comportement à l'infini de ces stratégies est bien connu, dans cette note on considère au contraire le comportement pour un petit nombre d'observations d'apprentissage. Deux méthodes d'estimation de densité sont envisagées : la méthode du kième plus proche voisin et celle du noyau. Pour cette dernière, on étudie le cas de deux noyaux assez différents : le noyau unité (fenêtre rectangulaire) et le noyau de CAUCHY. Ces méthodes sont comparées entre-elles en considérant le cas où l'on tient ou non compte de la dispersion des observations d'apprentissage. Chacune de ces méthodes étant définie à un paramètre près on étudie son influence sur la probabilité d'erreur de mauvaise reconnaissance ; cette probabilité est estimée à partir d'observations de test. Enfin, on considère le cas où les observations d'apprentissage ont fait l'objet d'une sélection préalable.

49. Analyse de clusters : Méthodes non paramétriques d'analyse statistique multidimensionnelle André BERTHON. p. 1-6 Accès libre Résumé Télécharger l'article au format pdf Exporter la citation au format bibTeX

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On passe brièvement en revue les méthodes courantes de recherche de clusters, considérant particulièrement le cas d'ensembles statistiques importants et de dimension élevée dont on cherche à étudier la loi de probabilité.

50. Extraction d'une forme visuelle d'un bruit aleatoire S. CASTAN, J. LELOUP. p. 1-4 Accès libre Résumé Télécharger l'article au format pdf Exporter la citation au format bibTeX

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Lorsqu'on est en présence d'une forme visuelle noyée dans un bruit interne, il est la plupart du temps nécessaire d'extraire cette forme du bruit avant de la traiter. Nous nous proposons de réaliser cette extraction, non pas en utilisant les méthodes classiques utilisées en traitement du signal, mais en utilisant un traitement local parallèle des différents points de l'image discrétisée. Ce traitement local variable consiste après avoir défini la notion de voisinage d'un point, à réaliser des opérations logiques sur certains points de ces voisinages. Par ce traitement, on peut soit extraire une forme sur laquelle on a des connaissances à priori (connexité) indépendemment de la taille de la forme, soit extraire une forme de taille déterminée (connexe ou non). On donne en application une extraction d'un molécule de D.N.A. d'une photo prise au microscope électronique.

51. Métriques de Sobolev et fonctions "spline" en traitement du signal Paul KREE, Anne-Marie MAZEROLLES. p. 1-8 Accès libre Résumé Télécharger l'article au format pdf Exporter la citation au format bibTeX

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L'emploi de l'analyse fonctionnelle, et en particulier des espaces de Sobolev s'est révélée très utile en mécanique stochastique : voir quelques travaux récents concernant l'action du vent, du séisme, de la houle sur les structures ; et aussi la sécurité des constructions. Les techniques usuelles de traitement du signal utilisent des espaces hilbertiens L et la métrique correspondante : voir par exemple les applications en détection et en économétrie du théorème de Karhunen Loeve. Ceci conduit à des techniques numériques très simples mais ne tient pas compte ni de la régularité des trajectoires, ni de l'ordre chronologique des données. En analyse fonctionnelle en composantes principales et en détection, des métriques de Sobolev peuvent être utilisées. Le travail numérique n'est pas terminé ; un seul exemple est présenté ; mais quelques enseignements pratiques ont été dégagés.

52. Techniques de filtrage numérique applicables à des microprocesseurs sans multiplication câblée O. MAUREL, J. PATURET, D. ESTEBAN. p. 1-6 Accès libre Résumé Télécharger l'article au format pdf Exporter la citation au format bibTeX

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Une approche temps réel des problèmes posés par la simulation des algorithmes de filtrage numérique est décrite. Elle résulte de la programmation dynamique sur microprocesseurs de type séquentiel - ne possédant pas la multiplication câblée - d'algorithmes d'optimisation de somme de multiplications. Une simulation temps réel de filtre numérique appliqué au signal vocal a été réalisée sur une machine construite en technologie TTL MSI standard opérant avec un temps d'instruction moyen de 122 ns et travaillant sur des registres de 16 e.b. Le temps de multiplication moyen observé est de l'ordre de 500 ns, compte tenu de la circulation des mémoires du filtre considéré.

53. Calcul stochastique et traitement du signal F. CASTANIE, J. C. HOFFMANN. p. 1-6 Accès libre Résumé Télécharger l'article au format pdf Exporter la citation au format bibTeX

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Le Calcul Stochastique (C.S.), dont les principes élémentaires ont été établis depuis relativement longtemps, est encore un mode de calcul très peu connu. Nous consacrons dont la première partie de notre exposé à un rappel des principes et des opérateurs classiques ou originaux. Nous montrons en particulier que la technologie est numérique (opérateurs logiques élémentaires), et le formalisme proche de celui du Calcul Analogique (traitement parallèle : autant d'opérateurs que d'opérations à effectuer). Nous présentons ensuite brièvement le Calcul Stochastique Généralisé. Nous analysons pour finir, les domaines où ce mode de calcul présente un intérêt certain pour le Traitement du Signal : Calcul de transformations usuelles, filtrage continu ou digital. Nous citons enfin quelques autres applications du domaine de l'Automatique.

54. Utilisation d'une ligne a retard acoustique dans un système de formation de voies d'antenne acoustique Jean DESBOIS, Pierre TOURNOIS. p. 1-6 Accès libre Résumé Télécharger l'article au format pdf Exporter la citation au format bibTeX

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Le traitement des signaux d'une antenne acoustique par un système utilisant une ligne à retard acoustique à prises transversales, permet de réaliser simultanément la formation et le balayage de voies angulaires. Les principaux avantages de ce procédé par rapport à la formation de voies en parallèle par cellule de phase sont : - ses possibilités de variation rapide de la distance de focalisation qui permettent de bénéficier d'un niveau de lobes secondaires égal au minimum théorique dans une grande gamme de portée - son encombrement beaucoup plus faible et son moindre coût. Une maquette du dispositif a été réalisée. On a mesuré en laboratoire des lobes secondaires inférieurs à -22 dB. Une meilleure conception de la ligne à retard devrait permettre de les abaisser à -30 dB. Des mesures en bassin ont permis de démontrer les possibilités de focalisation.

55. Convolution et corrélation à l'aide de composants acoustiques à ondes* de surface Hervé GAUTIER, Claude LARDAT, Charles MAERFELD. p. 1-6 Accès libre Résumé Télécharger l'article au format pdf Exporter la citation au format bibTeX

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L'apparition de nouveaux composants acoustiques à ondes de surface performants a donné un regain d'intérêt aux techniques de convolution et corrélation de signaux analogiques HF et VHF. Dans une première partie, on donne les performances, limitations et conditions d'utilisation : 1) des convoluteurs piézoélectriques à effet non-linéaire 2) et des corrélateurs à mémoire utilisant un réseau de diodes pn couplé par lame d'air à un substrat piézoélectrique. Dans la deuxième partie, sont décrites les techniques de corrélation utilisant des transformateurs de Fourier à Filtres dispersifs à réseaux réfléchissants. Les résultats de simulation démontrent clairement les possibilités de cette configuration. Dans le cas de signaux noyés dans une interférence à faible bande, on montre l'avantage d'un préfiltrage "temporel" ou d'un pré-blanchiment du signal.

56. Performances et possibilités d'emploi des dispositifs à transfert de charge dans le traitement du signal Jean Edgar PICQUENDAR. p. 1-6 Accès libre Résumé Télécharger l'article au format pdf Exporter la citation au format bibTeX

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La baisse spectaculaire du coût des composants nécessaires à la réalisation des calculateurs numériques a largement contribué à généraliser l'emploi de systèmes de traitement du signal utilisant dès que possible une conversion analogique numérique Les dispositifs à transfert de charge permettent depuis peu de calculer directement en analogique des formes linéaires temporelles avec une puissance de calcul considérable. En prenant comme exemple pratique, la réalisation de filtres téléphoniques pour transmission multiplex numérique, on discutera des performances atteintes , des possibilités d'emploi de la puissance et de la précision des calculs en examinant : - la tenue des gabarits - le bruit propre des dispositifs - la dynamique des signaux qu'ils peuvent traiter. On étudiera également : - les servitudes d'emploi, - les possibilités d'intégration, - la consommation énergétique, - la réalisation pratique des dispositifs spécialisés.

57. Utilisation des dispositifs à transfert de charges en traitement analogique du signal L. AUDAIRE, J. BOKEL, G. MERCKEL, G. RIGAUX. p. 1-8 Accès libre Résumé Télécharger l'article au format pdf Exporter la citation au format bibTeX

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Les dispositifs à transfert de charges (DTC) sont des dispositifs analogiques. Qu'ils soient analysés sous forme de ligne à retards ou de registre à décalage, ils constituent une mémoire analogique où sont stockés autant d'échantillons d'un signal, qu'ils comportent d'étages. Leur comportement est à caractériser autant par les concepts classiques analogiques : niveaux de signal et de bruit, distortion, bande passante ; que ceux caractéristiques des mémoires : durée de mémorisation et fréquence de sortie. La technologie de leur réalisation est entièrement compatible avec celle des circuits à transistors MOS. Les circuits que nous présentons, associent DTC et circuits périphériques analogiques. Les résultats obtenus sur cette génération de circuits peuvent se résumé à : . dynamique 60dB . distortion 1/100 . fréquence de transfert maximale 200KHz . bande passante 20KHz . impédance de sortie 10 KΩ. Ces circuits sont des véhicules de test, tant en ce qui concerne le fonctionnement analogique du UTC que de son association avec une circuiterie analogique MOS. A partir de ces résultats préliminaires, nous commençons l'analyse de l'impact de ces concepts de fonctionnement, sur ce que serait le calcul d'une transformée de Fourier, d'un produit de convolution, d'une fonction de corrélation au moyen de dispositifs entièrement intégrés mettant en oeuvre DTC et circuits périphériques à transistors MOS.

58. Propal 2 une nouvelle architecture de calculateur adaptée au traitement de signal C. TIMSIT, R. BOUDAREL. p. 1-4 Accès libre Résumé Télécharger l'article au format pdf Exporter la citation au format bibTeX

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Le traitement de signal rapide par calculateur numérique implique l'utilisation de systèmes informatiques possédant des vitesses d'entrée/sortie et des possibilités de calcul très grandes. Les données traitées par ce type de systèmes sont très souvent parallélisables, et PROPAL 2 permet de satisfaire en grande partie ces besoins. Le calculateur PROPAL 2 est constitué d'un processeur parallèle à parallélisme vrai et d'une unité de gestion. Le processeur parallèle est divisé en processeurs élémentaires. Chaque processeur élémentaire est constitué d'une mémoire, d'un système d'entrées-sorties et d'une unité de calcul. Le nombre de processeurs élémentaires peut varier de 8 à 2 048. Chaque processeur élémentaire est capable de réaliser toute opération booléenne ou arithmétique, et ceci sur des données de longueurs essentiellement variables. Les différents processeurs élémentaires sont munis de moyens d'intercommunication et d'entrées-sorties permettant des débits très élevés. L'unité de gestion d'un processeur parallèle est constituée par un micro-ordinateur de la gamme MITRA permettant de programmer PROPAL 2 avec un jeu d'instructions compatibles avec celui de MITRA.

59. Machines programmables adaptees au traitement du sigmal P. LAIDET. p. 1-4 Accès libre Résumé Télécharger l'article au format pdf Exporter la citation au format bibTeX

Résumé

Dans le cadre du traitement du signal on rencontre deux types de processeurs : - l'automate réalisant des séquences de calculs périodiques - le processeur de traitement, qui en plus de la fonction automate, possède des états de fonctionnement (introduits par un opérateur) et éventuellement synchrnose des processus. Dans le cas de l'automate, l'utilisation de calculateurs universels n'est pas souhaitable car ceux-ci disposent de possibilités hardware non utilisées et exécutent trop lentement les tâches de calcul. Dans le cas du processeur de traitement, la partie automate est mal résolue. On est donc amené à développer deux types de processeurs correspondant chacun à un type d'utilisation. L'exposé qui s'appuit sur des études ayant débouché sur une réalisation, propose une structure biprocesseurs utilisant de tels automates adaptée aux problèmes spécifiques liés au traitement du signal.

60. Calculateur à organisation parallèle reconfigurable automatiouement (C.O.P.R.A.) MERAUD, BROWAEYS, GERMAIN, HERCLET. p. 1-10 Accès libre Résumé Télécharger l'article au format pdf Exporter la citation au format bibTeX

Résumé

Le projet COPRA (Calculateur à Organisation Parallèle Reconfigurable Automatiquement) a pour objectif la réalisation d'un multiprocesseur parallèle à haute sûreté de fonctionnement destiné à des applications temps réel pouvant comporter du traitement de signal. Il est exécuté sur contrat D.R.M.E. et représente l'aboutissement d'études menées depuis plusieurs années par la SAGEM (projet SAPHIR) et par l'EMD (projet MECRA). Les caractéristiques essentielles résultent d'un compromis entre l'état de l'art en matière de tolérance aux pannes et les possibilités de la technologie disponible. Dans ce but la structure est découpée en modules macro-fonctionnels. Ceci facilite l'utilisation des circuits LSI conventionnels les plus intéressants comme le microprocesseur AMD en cours de francisation, ou l'adaptation des modules aux spécifications particulières des applications (implantation de multiplicateurs câblés pour le traitement de signal) ou enfin la réactualisation technologique des modules. Les composants utilisés n'offrent pas par eux-mêmes de facilité de détection des erreurs. Les techniques de détection et de reconfiguration sont mises en oeuvre au niveau des interfaces des modules. Le recouvrement d'une erreur se fait par reprise automatique de la séquence en cours en un temps de l'ordre de la micro seconde. L'implantation de l'application doit se faire obligatoirement avec un découpage en tâches hiérarchisées selon leur caractère vital. Ceci permet une éventuelle dégradation contrôlée de la mission en fonction du nombre et de la nature des pannes.

61. Système intéractif de traitement d'images (S.I.R.I.U.S.) F. C. ARGILAS, S. CASTAN. p. 1-4 Accès libre Résumé Télécharger l'article au format pdf Exporter la citation au format bibTeX

Résumé

La diversité et le grand nombre d'informations à traiter dans un laboratoire spécialisé dans le traitement d'images conduisent à se poser des questions du type : Quel traitement est le plus approprié ? Quel enchaînement de différents processus, ou du même, amèneront l'extraction des paramètres les plus caractéristiques d'une classe ? ... La mise en oeuvre de processus indépendants les uns des autres pose toujours des problèmes d'interface liés d'une part à la nature même des traitements et d'autre part aux conditions de digitalisation des signaux images. La conception et la réalisation d'un système souple de traitement d'images nous sont apparues comme pouvant répondre aux nécessités exprimées ci-dessus. Ce système est conçu suivant un principe interactif de dialogue entre un moniteur central et un opérateur humain. Cet opérateur peut être soit un chercheur qui étudie une image particulière aux moyens des traitements mis à sa disposition par le moniteur, soit un utilisateur qui exploite sur un grand nombre d'informations des renseignements déjà collectés par une étude précédente. Le moniteur, en fonction du dialogue, est chargé de l'appel et de l'enchaînement des différents processus existant dans le système. La gestion des différents fichiers et des identificateurs locaux à l'application est donc faite par ce programme. Une trace du travail de l'opérateur est conservée et un mode de fonctionnement particulier permet de modifier directement cette chaîne des traitements. Cette mémorisation permet de supprimer la partie dialogue lourde pour une utilisation intensive. Le système accepte lui-même toute modification dans la liste des processeurs utilisables. Il permet de travailler sans perte de temps sur des images aussi bien sur un plan de recherche qu'en exploitation.

62. Système interactif de caryotypie J. L. BASILLE, S. CASTAN. p. 1-6 Accès libre Résumé Télécharger l'article au format pdf Exporter la citation au format bibTeX

Résumé

Les chromosomes d'un caryotype sont habituellement classés selon la taille et l'indice centromérique, chacun de ces critères pouvant être mesuré à partir de la longueur, de la surface, du poids ou d'une combinaison de ces trois grandeurs . En ce qui concerne l'indice centromérique, l'application des méthodes classiques nous a montré le manque de fiabilité des mesures obtenues et la non complémentarité de ces méthodes. Nous avons alors choisi de ne considérer que la taille mesurée à partir de la surface et à partir du poids après normalisation de celui-ci par un recadrage statistique de la dynamique effectué globalement au niveau de chaque composante. La méthode de classification employée est une méthode procédant en deux temps : - affectation à chaque composante d'une classe candidate et éventuellement d'une classe suppléante. - vérification de la cohérence des affectations avec d'éventuelles réaffectations. Afin de faciliter l'étude de faisabilité et l'enchaînement des divers traitements mis en oeuvre (séparation des composantes connexes, diagramme de densité, rotation, cadrage de la dynamique, visualisations de résultats, etc...) nous avons réalisé un moniteur conversationnel qui permet d'aiguiller l'opérateur dans le choix des processeurs à activer, grâce à un dialogue sur console de visualisation, et gère l'exécution de ceux-ci.

63. Description de graphisme en vue d'une reconnaissance structurelle S. CASTAN, G. PERENNOU. p. 1-6 Accès libre Résumé Télécharger l'article au format pdf Exporter la citation au format bibTeX

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Des caractéristiques topologiques telles que existence de boucles fermées, ouvertes, position relative, orientation et points extréma (en divers sens) de celle-ci jouant un rôle souvent primordial dans la reconnaissance structurelle de graphisme et plus généralement de formes visuelles. L'objet de l'article est de décrire des algorithmes rapides de type local séquentiel, permettant la mise en évidence des boucles fermées, des boucles ouvertes, de leur orientation, de différents extréma. Ils fournissent aussi certains paramètres de nature métrique, (longueur, hauteur, surface, positions relatives des boucles, etc...). Ces différentes caractéristiques sont ensuite réunies dans un graphe relationnel traduisant leurs positions relatives et leurs incidences. On applique ceci au cas des lettres manuscrites.

64. Implémentation de micro processeurs pour le traitement du signal vocal en temps réel P. Y. CAZENAVE, D. DOURS, R. FACCA. p. 1-6 Accès libre Résumé Télécharger l'article au format pdf Exporter la citation au format bibTeX

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La mise en oeuvre des systèmes programmés de traitement du signal vocal sur des ordinateurs séquentiels ne permet pas de rendre compte de façon explicite du parallélisme existant entre les différentes tâches du système. Ceci se traduit par une impossibilité de fonctionnement en temps réel qui déprécie fortement tous les avantages des systèmes programmes (adaptativité, souplesse, modifications, etc...). Les caractéristiques des technologies nouvelles, en particulier leur faible coût et leur grande facilité d'assemblage et de mise en oeuvre permettent d'envisager à court terme une implémentation efficace de tels systèmes sur une architecture spécialisée en vue d'un traitement en temps réel. Nous nous proposons de décrire ici de façon schématique une structure à micro-processeurs adaptée à un système particulier de traitement du signal vocal (projet A.R.I.A.). Nous évoquerons surtout les problèmes liés au parallélisme dans les machines, et la façon de les traiter sans entrer dans le détail du fonctionnement des micro-processeurs eux-mêmes.

65. Méthodes structurelles en reconnaissance de la parole au niveau acoustique inspirées par un modèle d'oreille J. CAELEN, M. C. EL JAI, G. PERENNOU. p. 1-8 Accès libre Résumé Télécharger l'article au format pdf Exporter la citation au format bibTeX

Résumé

Le développement des ordinateurs et de l'analyse numérique ont permis de proposer des modèles mathématiques raffinés d'oreilles au cours de ces cinq dernières années. Dans le cadre de cet article nous nous intéressons surtout à l'application de ces modèles à la reconnaissance de la parole au niveau acoustique. L'intérêt de l'organisation de l'oreille avec ses trois niveaux de filtrage est montré. Puis on donne, dans les grandes lignes, l'organisation d'un système de reconnaissance de la parole continue au niveau acoustique. Des problèmes délicats, tels que la distinction entre consonnes de même catégorie, sont abordés.

66. Déconvolution en temps réel par filtrage de Wiener: Application au traitement des images Joseph RONSIN. p. 1-6 Accès libre Résumé Télécharger l'article au format pdf Exporter la citation au format bibTeX

Résumé

Le problème concerne le calcul numérique, avec quelques périodes de retard, de l'entrée d'un système à partir de la connaissance du système, de mesures sur sa sortie bruitée et des propriétés statistiques du signal et du bruit. La structure sous forme d'un filtre numérique transversal opérant directement dans l'espace des données, fournies par l'observation de la sortie, est choisie pour l'opération de déconvolution. La fenêtre d'observation de la sortie est souhaitée de dimension finie. Le calcul du filtre se fonde sur le filtrage de Wiener. Il est développé à deux dimensions pour être appliqué à la déconvolution des signaux d'images et permettre ainsi un traitement en ligne s'opérant à partir de médaillons (segments) de l'image. Les résultats présentés mettent en évidence l'influence de la largeur de la fenêtre sur la déconvolution opérée. Pour la restauration des images destinées à une visualisation,le calcul du filtre optimal permet d'introduire les propriétés linéaires de la vision. L'erreur d'estimation minimisée lors du calcul du filtre est alors celle perçue par un modèle linéaire de la vision. Les résultats présentés montrent l'influence de l'introduction du modèle de la vision lors de la déconvolution d'images bougées.

67. Modélisation et identification de modèles ARMG de processus stochastique : Application au calcul en ligne de la densité spectrale de puissance Gilles ZWINGELSTEIN, Gabriel THABET. p. 1-6 Accès libre Résumé Télécharger l'article au format pdf Exporter la citation au format bibTeX

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L'objet de ce papier est de décrire des méthodes de modélisation et d'identification de modèles autoregressifs à moyenne glissante de processus stochastiques. Ces modèles identifiés permettent d'estimer la densité spectrale de puissance avec une précision et un temps de calcul améliorés comparativement aux méthodes classiques. Elles permettent également le calcul en ligne de la densité spectrale de puissance. Le processus stochastique mesurable y (t) est modélisé en supposant qu'il est le signal de sortie d'un système excité par un bruit blanc gaussien w (t), N (O, O2). Deux méthodes d'identification ont été testées pour déterminer les ordres m et n ainsi que les paramètres Φi et θi de la récurrence qui lie les échantillons de l'entrée et de la sortie. - La première méthode consiste à transformer le modèle ARMG en un modèle autoregressif. Les paramètres de ce modèle sont obtenus par l'estimation linéaire des moindres carrés. - La deuxième méthode consiste à trouver les paramètres de la récurrence par les techniques de la programmation non linéaire. La densité spectrale de y (t) s'obtient instantanément à partir du modèle. Les résultats obtenus en excitant un filtre linéaire par un bruit blanc ont montré l'efficacité de cette méthode comparativement aux algorithmes FFT. La simplicité des calculs permet leur implantation en temps réel sur miniordinateurs ou microprocesseurs.

68. Etude des relations statistiques entre deux signaux temporels par analyse interspectrale A. KNOB, J. L. LACOUME. p. 1-8 Accès libre Résumé Télécharger l'article au format pdf Exporter la citation au format bibTeX

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La recherche des liaisons statistiques entre deux signaux temporels est un problème très important en physique de la mesure. Les liaisons entre deux signaux peuvent être de nature très diverse. Nous nous limiterons ici à la caractérisation de liaisons linéaires et stationnaires entre deux signaux temporels appréhendés à travers une réalisation particulière de durée finie de chacun d'entre eux. Nous montrons tout d'abord que, dans la situation décrite ci-dessus et dans le cas de signaux localement blancs, la méthode optimale de recherche et de caractérisation des dépendances linéaires est une analyse interspeotrale s'appuyant sur la mesure des densités spectrales de puissance et de la densité spectrale de puissance croisée. Nous menons ensuite l'étude complète de la méthode de mesure de la matrice interspeotrale dans le cas d'un dispositif réalisant la transformée de FOURIER des fonctions d'autoet d'intercorrélation et nous discutons les propriétés au second ordre de l'estimation de la matrice interspeotrale ainsi obtenue. Nous étudions également les problèmes posés par la quantification des signaux dans le corrélateur. Enfin, nous présentons les résultats obtenus dans un cas pratique d'étude de signaux magnétiques naturels de la gamme de Hertz captés à 1 000 km de distance.

69. Analyse spectrale généralisée Pierre BOIS. p. 1-8 Accès libre Résumé Télécharger l'article au format pdf Exporter la citation au format bibTeX

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Depuis ces vingt dernières années, l'analyse spectrale est de plus en olus utilisée. On la trouve intimement liée au traitement du signal, à l'étude des séries temporelles, à la reconnaissance des formes, au traitement des images, etc. Dans cette étude, nous donnons deux méthodes pour effectuer des transformations sur des données discrétisées. Il s'agit de transformations linéaires, calculées très rapidement à l'ordinateur, que l'on appelle Transformations Rapides Généralisées (T.R.G.). La première méthode consiste à appliquer les T.R.G. séquentiellement. Pour ce faire, on utilise les produits simples de Kronecker pour bâtir un processus multiplicatif qui sert de lien entre les différentes T.R.G. La seconde méthode est globale et emploie les produits généralisés de Kronecker pour relier les T.R.G. entre elles. Dans le premier cas, on obtient les chaînes de T.R.G. en cascade et dans le second, les chaînes de T.R.G. en groupes. Dans chacun de ces cas, on étudie les temps de calcul et les performances de ces chaînes en fonction des T.R.G. qui les composent pour les trois problèmes suivants : - filtrage généralisé de Wiener, - condensation de l'information, - reconnaissance des formes.

70. Utilisation de techniques de reconnaissance de formes sur le signal de parole Marc BAUDRY, Benoit DUPEYRAT, Xavier RODET. p. 1-6 Accès libre Résumé Télécharger l'article au format pdf Exporter la citation au format bibTeX

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Cet exposé rend compte d'une étude de synthèse et de reconnaissance du signal de parole, faite aux SES du CEA Saclay depuis 1969. L'originalité de cet effort provient de ce que reconnaissance et synthèse sont effectuées sans avoir recours aux techniques d'analyse spectrale et utilisent exclusivement un miniordinateur. Dans l'ordinateur le signal est codé par la seule information des extrema et en synthèse le signal est restitué par interpolation linéaire. Un premier jeu de programmes permet de synthétiser en temps réel n'importe quelle phrase française. La chaîne littérale frappée sur console est transformée en chaîne phonétique. A partir de celle-ci des règles sur les trois formants et l'intervalle de voisement permettent de restituer un bon signal de parole. Un autre jeu de programmes permet d'établir directement sur le signal temporel un certain nombre de diagnostics de reconnaissance : détection du voisement et du début du cycle de voisement, segmentation en phonèmes, identification des phonèmes en classes, analyse des composants formantiques, synchrone du cycle de voisement. Ces algorithmes originaux sont inspirés des techniques informatiques de la Reconnaissance des Formes. Ils permettront d'atteindre de bonnes performances de reconnaissance multilocuteurs en temps réel, ceci en utilisant seulement un miniordinateur. Un exemple de synthèse sera donné au cours de l'exposé.

71. Reconnaissance analytique de mots prononcés isolement Pierre ALINAT. p. 1-8 Accès libre Résumé Télécharger l'article au format pdf Exporter la citation au format bibTeX

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La reconnaissance de mots prononcés isolément (et appartenant à un vocabulaire limité) est réalisée analytiquement au moyen d'un système composé de trois parties : - Dispositif d'observation (cochlée artificielle) - Réduction du débit d'information - Reconnaissance analytique proprement dite. Les principes généraux utilisés pour cette dernière étape sont exposés, notamment : - Localisation des niveaux en descendant la hiérarchie, c'est-à-dire en localisant les mots, puis les syllabes, puis les phonèmes. - Existence d'unités de décision, c'est-à-dire des niveaux à partir desquels on descend la hiérarchie. - Attribution d'une note de fiabilité (sûr - probable possible) à la reconnaissance de chaque élément. - Construction d'hypothèses à partir des éléments les plus fiables et test de la validité de ces hypothèses . Une réalisation et les résultats obtenus sont brièvement décrits.

72. Système de codage du signal de parole par décomposition spectrale C. GALAND, D. ESTEBAN, J. MENEZ, D. MAUDUIT. p. 1-6 Accès libre Résumé Télécharger l'article au format pdf Exporter la citation au format bibTeX

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Cet article décrit un système de codage numérique du signal vocal par quantification indépendante de ses composantes situées dans des sous-bandes de fréquences déterminées. Le signal est tout d'abord numérisé, puis décomposé en sous-bandes par décimation des échantillons à l'aide de filtres demi-bande. Après quantification des différentes sous-bandes, le signal est reconstitué par interpolation à l'aide des mêmes filtres. L'utilisation de filtres en quadrature permet d'éliminer les repliements de spectres intervenant lors de la décimation. Cette technique est par ailleurs appliquée à la quantification de l'erreur de prédiction d'un codeur de type transversal, et permet d'obtenir une qualité téléphonique pour un taux d'information de l'ordre de 16 KBps.

73. Premiers résultats expérimentaux concernant les signatures radar de cibles J. MEVEL, G. CHASSAY, G. LAUNAY. p. 1-6 Accès libre Résumé Télécharger l'article au format pdf Exporter la citation au format bibTeX

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Cette étude rend compte du développement des expérimentations tentées en vue d'obtenir des éléments de signature de cibles aériennes isolées. Trois aspects essentiels sont passés successivement en revue : 1°) La détermination de l'attitude de cibles non coopératives à partir des données de la trajectographie radar ou mixte radar optique. On montre que, sous l'hypothèse d'un avion en équilibre sous l'action de son poids et de l'accélération centrifuge, connaissant le vent local, il est possible de déterminer l'attitude à quelques degrés près. 2°) La mise au point du matériel et du logiciel destiné à l'analyse en temps différé par l'intermédiaire d'un enregistrement magnétique numérique. 3°) La structure de l'analyseur spectral en temps réel à compression de temps destiné à la mise en évidence des fréquences caractéristiques résultant notamment du mouvement de la cible sur sa trajectoire. On présente des spectres correspondant à des passages réels d'avions. On examine enfin la question de l'éventail des attitudes correspondant aux passages d'avions en présence du radar, de manière à estimer les possibilités pratiques de détermination des signatures.

74. Traitement radar par filtrage Doppler adaptatif J. C. GUILLEROT, H. JONCOUR, M. DELAUNEY. p. 1-6 Accès libre Résumé Télécharger l'article au format pdf Exporter la citation au format bibTeX

Résumé

Dans les radars à impulsions l'utilisation de l'information Doppler permet, par un filtrage sélectif d'améliorer considérablement la visibilité des échos d'avions. Malheureusement ces mêmes techniques s'avèrent insuffisantes en présence de réflexions sur des obstacles lentement mobiles dont la vitesse est inconnue a priori. Cette étude décrit un traitement de type adaptatif, utilisant l'extension spatiale des signaux parasites et fondé sur une mesure de leur vitesse moyenne. La méthode de mesure a fait l'objet d'une attention particulière. Des calculs théoriques et des applications sur signaux simulés tendent à prouver l'intérêt du traitement proposé.

75. Localisation sous-marine précise dans les trois dimensions Claude C. LEROY. p. 1-8 Accès libre Résumé Télécharger l'article au format pdf Exporter la citation au format bibTeX

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La prospection et l'exploitation des océans pose sans cesse de nouveaux problèmes de localisations sous-marines. On décrit ici les nombreuses applications des systèmes acoustiques dits à "base courte" réalisés sous les sigles AMS et AMU en s'attachant à leurs performances. (L'exposé donne des résultats obtenus et les compare favorablement aux estimations théoriques établies avec des hypothèses pessimistes). Après un rappel des principes de mesure et du cas de l'ancrage dynamique, où la localisation dans 0,3 % de la hauteur d'eau est réalisée à la verticale, on étend largement le sujet aux systèmes de localisation de poissons remorqués, de sous-marins d'intervention, etc ... ainsi qu'à la mesure précise (à quelques centimètres près) de la distance entre deux points sous l'eau. Les profondeurs de travail étudiées vont jusqu'à 6 000 mètres et les distances obliques jusqu'à 10 000 mètres.

76. Télécommande acoustique des évolutions d'un engin sous-marin B. GRANDVAUX, J. L. MICHEL, R. DURANTON. p. 1-8 Accès libre Résumé Télécharger l'article au format pdf Exporter la citation au format bibTeX

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Une expérimentation de télécommande acoustique des évolutions d'un engin d'observation sous-marine a été réalisée par le CENTRE NATIONAL POUR L'EXPLOITATION DES OCEANS et la Société ECA avec le concours d'un chasseur de mine de la Marine Nationale. Un poisson PAP 104 a été équipé d'une télécommande acoustique et d'un dispositif d'asservissement qui ont permis de le faire évoluer par des fonds de 50 mètres jusqu'à une distance de 1 000 mètres du bâtiment support. Il a été possible de guider l'engin sur une trajectoire donnée aussi bien que lui faire rallier un point précis. Cette expérience de faisabilité permet d'envisager l'utilisation de vecteurs télécommandés pour l'observation sous-marine à grande profondeur.

77. Système de traitement optique du signal à tube phototitus : Application au sonar actif Guy LEBRETON, E. DE BAZELAIRE. p. 1-8 Accès libre Résumé Télécharger l'article au format pdf Exporter la citation au format bibTeX

Résumé

TRANSFORMATION D'UN SIGNAL TEMPOREL EN IMAGE COHERENTE Un système de Traitement Optique des Signaux en temps réel a été réalisé. Il comporte quatre parties : - une transformation Temps-Espace, d'un Signal S(t) en modulation spatiale d'intensité lumineuse - une transposition incohérent-cohérent de cette image, à l'aide d'un tube phototitus, en variation bidimensionnelle de biréfringence B (x,y). - un montage optique à double diffraction utilisant des filtres spatiaux holographiques. - une transformation Espace-Temps restituant le signal temporel filtré. Cet exposé traite les deux premières parties. Le signal temporel module le Wehnelt d'un tube cathodique, avec un balayage type télévision qui répartit le signal sur plusieurs Lignes. On étudie les conséquences de cette transformation sur le signal : spectre, fonction d'ambiguïté, dynamique de modulation. Appilication est faite à divers types de signaux Sonar. L'image du tube cathodique, projetée sur le tube à mémoire Phototitus, devient une modulation spatiale de biréfringence. On rétablit ainsi la phase du signal, peut un filtrage adapté cohérent. De plus, cette transformation permet certaines opérations améliorant la fonction d'appareil globale : addition, soustraction, déconvolution, filtrage en polarisation. L'application au Sonar donne un exemple de ces possibilités.

78. Système de traitement optique du signal à tube phototitus : Application au sonar actif E. DE BAZELAIRE, G. LEBRETON. p. 1-6 Accès libre Résumé Télécharger l'article au format pdf Exporter la citation au format bibTeX

Résumé

TRAITEMENT OPTIQUE COHERENT D'UN SIGNAL SPATIAL Un système de Traitement Optique des Signaux en temps réel a été réalisé. Il comporte quate parties : - une transformation Temps-Espace d'un Signai S(t) en modulation spatiale d'intensité lumineuse. - une transposition incohérent-cohérent de cette image, à l'aide, d'un tube Phototitus, en variation bidimensionnelle de biréfringence B (x,y) - un montage optique à double diffraction utilisant des filtres spatiaux holographiques. - une transformation Espace-Temps restituant le signal temporel filtré. Cet exposé traite les deux dernières parties. La fonction B(x,y) est éclairée par une lumière spatio-temporellement cohérente et polarisée de manière que la lumière diffractée lui soit orthogonale. L'hologramme enregistré est un filtre adapté aux divers signaux à traiter. Il correspond à la juxtaposition horizontale de deux objets identiques et décalés verticalment d'une ligne. La transformation espace-temps est faite par un tube vidicon couplé à un système de translation pupillaire. Celui-ci déplace digitalement la fenêtre de lecture pendant que le balayage du vidicon restitue le temps analogique. Le système de lecture permet d'afficher simultanément deux informations non corrélées. Dans le cas du Sonar, le filtre est la T.F. de cent copies doppler du vignot d'émission. A une ligne du vidicon correspond une distance de la cible et à un point de cette Ligne la valeur de sa vitesse radiale.

79. Rendement et directivite d'une antenne paramétrique émettrice D. ODERO. p. 1-8 Accès libre Résumé Télécharger l'article au format pdf Exporter la citation au format bibTeX

Résumé

Le calcul de la pression acoustique BF d'une antenne paramétrique ainsi que son rendement de conversion peut se faire en utilisant l'équation tridimensionnelle de LIGHTHILL-WESTERVELT qui prend en compte les effets non-linéaires du deuxième ordre. Lorsque la puissance acoustique HF émise par le transducteur devient élevée, cette équation n'est plus valable et il est alors nécessaire d'utiliser l'équation unidimensionnelle de BURGERS. Nous présentons ici une résolution de cette dernière équation dans le cas de l'émission paramétrique pour des ondes HF planes ou sphériques. Nous développons une solution exacte et une solution approchée utilisant la méthode de la phase stationnaire. Nous présentons également une solution numérique de l'équation de LIGHTHILL-WESTERVELT tenant compte des fortes non-linéarités par l'introduction d'un facteur d'extra-atténuation. Nous donnons enfin une solution analytique de cette dernière équation dans le cas où l'observateur est loin de la zone d'interaction des ondes HF et lorsque le facteur d'extra-atténuation peut être négligé. Ces travaux ont été soutenus par le CETHEDEC (ORME).

80. Egaliseur de Gigue Michel LEVY, Odile MACCHI. p. 1-8 Accès libre Résumé Télécharger l'article au format pdf Exporter la citation au format bibTeX

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Un système de transmission de données doit faire face à différents phénomènes nuisibles tels que les interférences entre symboles, le bruit additif, et les erreurs de restitution de la phase de l'onde de référence(gigue de phase et dérive de fréquence) qui proviennent des imperfections du canal de transmission ou d'une démodulation imparfaite. Le présent article introduit un nouveau récepteur afin d'éliminer l'erreur de phase de manière autoadaptative par des méthodes linéaires. La lutte contre les interférences entre symboles et le bruit additif est généralement assurée au niveau du récepteur par un filtre transversal numérique, nommé égaliseur, le plus souvent complexe (c'est-à-dire utilisant le signal démodulé à la fois sur deux ondes en quadrature). En présence de gigue de phase rapide, un égaliseur de ce type ne peut assurer des performances convenables. Le nouveau système présenté comporte un tel égaliseur suivi d'un égaliseur à un coefficient complexe dit égaliseur de gigue, qui permet d'améliorer considérablement les performances du récepteur. L'ensemble des deux égaliseurs est en effet très proche du filtre linéaire non stationnaire optimal, qui compenserait de manière optimale une erreur de phase variable dans le temps. Des simulations sur ordinateur ont prouvé l'efficacité d'un tel système pour des transmission sur voies téléphoniques utilisant la modulation d'amplitude en quadrature et assurant un débit de 9600 bits par seconde.

81. Une méthode adaptative d'identification non Gaussienne : Application à l'accrochage d'un égaliseur de voie sur flot de données A. BENVENISTE, M. GOURSAT. p. 1-8 Accès libre Résumé Télécharger l'article au format pdf Exporter la citation au format bibTeX

Résumé

Dans ce papier nous commençons par présenter un problème concret qui se pose en transmission de données à grande vitesse par ligne téléphonique. Lorsqu'une coupure se produit en liaison multipoint (un émetteur -plusieurs récepteurs) le récepteur doit effectuer une réinitialisation avec la seule observation des sorties de ligne. Nous donnons ensuite deux algorithmes et présentons les résultats théoriques permettant leur étude. La méthode proposée déborde le cadre de la transmission de données et peut être utilisée pour l'identification sans contrôle des systèmes à non minimum de phase excités par des entrées non gaussiennes. Nous terminons par des résultats numériques de simulations sur une ligne réelle qui prouvent l'efficacité et la robustesse de la méthode. Signalons enfin que l'implémentation des algorithmes est équivalente au point de vue complexité à celle de l'égaliseur aux moindres carrés.

82. Un annuleur d'écho numérique adaptatif J. P. BAUDOUX, C. MACCHI. p. 1-6 Accès libre Résumé Télécharger l'article au format pdf Exporter la citation au format bibTeX

Résumé

Après avoir décrit le phénomène d'écho, pour une liaison de données exploitée suivant le mode bidirectionnel simultané sur une ligne deux fils, on propose une nouvelle structure d'annuleur d'écho adaptatif. On établit les propriétés de convergence de l'algorithme d'apprentissage proposé.

83. Estimation linéaire adaptative : Application aux transmissions de données Odile MACCHI. p. 1-8 Accès libre Résumé Télécharger l'article au format pdf Exporter la citation au format bibTeX

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Le problème de l'estimation optimale d'un message perturbé par une bruit -non nécessairement additif - trouve sa solution par la résolution d'une équation de Wiener-Hpf. Même discrétisée, cette équation n'est pas facile à résoudre. En outre elle fait intervenir de4 moments du signal observé qui sont souvent inconnus. Dans ce cas on peut utiliser de4 algorithmes d'apprentissage autoadaptatifs pour trouver itérativement l'estimateur optimal. Dans cet article, on précise les propriétés d'autoadaptativité et de convergence de deux algortihmes couramment utilisés. On généralise leur emploi au cas pratique intéressant de signauxet de messages complexes comme dans la modulation d'amplitude de deux porteuses en quadrature. On étudie en détail le cas des trasmissions de données. Dans ce cas on démontre que les conditions de convergence sont satisfaites lorsque le canal de transmission est un canot filtrant, affecté de gigue stationnaire et qui ajoute un bruit (la gigue est un bruit multiplicatif complexe). Le bruit est de nature assez complexe puisqu'il résulte à la fois du bruit additif, des interférences entre données adjacentes, et du bruit multiplicatif.

84. Décodage probabiliste d'un signal échantillonné, méthode "aller-retour" A. DESBLACHE. p. 1-1 Accès libre Résumé Télécharger l'article au format pdf Exporter la citation au format bibTeX

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Dans le cas où deux signaux successifs se recouvrent pendant une durée courte, l'interférence entre symboles se présente comme la somme de deux vecteurs échantillonnés du signal élément reçu. Ces vecteurs sont modulés par l'information transmise qu'il faut décoder à la réception. En outre, le système est perturbé par un bruit que l'on supposera blanc. La méthode présentée consiste à évaluer à chaque instant de décodage, la probabilité de présence des données reçues en fonction de la mesure d'amplitude faite. C'est la mesure "aller". Par ailleurs, on examine un certain nombre d'échantillons déjà reçus et non encore décodés, ces échantillons sont décodés dans le sens "retour" en partant d'états équiprobables puisqu'encore non décodés, ce décodage "retour" est confronté au décodage "aller" et la meilleure probabilité de présence est choisie pour décider de l'information reçue. Ce système a été simulé et permet de retrouver des taux d'erreur très voisins d'un canal sans interférences entre les symboles soumis au même bruit.

85. Reconnaissance avec apprentissage de signaux séquentiels de période aléatoire Jean-Claude LEVY. p. 1-6 Accès libre Résumé Télécharger l'article au format pdf Exporter la citation au format bibTeX

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L'auteur décrit un système procédant à la reconnaissance de suites de symboles à partir de séquences de caractères. Au caractère de rang n est associée une distribution de probabilités: (q(n)) sur l'alphabet des N symboles.Nous appelerons (P(n)) une distribution obtenue par composition des q(n) et des p(n,k) tels que: p ((n-k).P(n-k).M(k) où M(k) est une matrice de Markov de rang: N et où k est limité à une valeur maximale: K. Dans le cas particulier:K=N-1 et moyennant une condition relative aux matrices de transition M(k), on démontre qu'il est possible de définir (N-1)1 ensembles de chacun (N-1) ! mots de N-1 symboles structurellement stables. De plus,il est possible de pondérer les P(n) par une fonction du temps et de composer P(n) et P (n+1) de manière à lever l'ambiguité pouvant résulter de l'oubli d'un caractère et à rattraper le décalage entre les caractères et les symboles aux quels ils doivent correspondre. Enfin le système peut élaborer les matrices de transition en recevant des séquences de symboles à mettre en mémoire.

86. Un exemple d'application du décodage de Viterbi Jean-Claude BIC, Jean-Claude IMBEAUX. p. 1-6 Accès libre Résumé Télécharger l'article au format pdf Exporter la citation au format bibTeX

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L'utilisation du décodage suivant l'algorithme de Viterbi d'un code récurrent est de plus en plus fréquemment envisagée pour les transmissions numériques par satellite. Les contraintes de largeur de bande et de débit imposent de choisir des codes ayant un rendement relativement élevé 2/3 ou 3/4. Le paramètre "longeur de contrainte" qui mesure la complexité du décodeur est limité pour ces rendements à une valeur de 3 ou 4. Un algorithme donnant les paramètres nécessaires à l'estimation des performances d'un code a été établi ce qui a permis la recherche de "bons" codes répondant aux conditions précédentes. Les problèmes posés par l'introduction du système codeur-décodeur dans une chaîne de transmission utilisant une modulation numérique par déplacement de phase sont ensuite évoqués, ainsi que les performances escomptées pour le code choisi.

87. Optimisation du filtrage dans les systèmes téléphoniques codes en M.I.C C. JACQUART, D. ESTEBAN. p. 1-6 Accès libre Résumé Télécharger l'article au format pdf Exporter la citation au format bibTeX

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Dans les systèmes de commutation téléphonique utilisant la modulation par impulsions et codage (M.I.C.), les équipements de conversion analogique-numérique, et plus précisément, les filtres passe-bas, représentent une partie importante du coût de l'ensemble. Une approche mixte, numérique, analogique est présentée, qui permet de tenir les normes sévères imposées à ces filtres. Ces normes sont déterminées à partir des spécifications actuelles des systèmes de transmission M.I.C. et de commutation téléphonique.

88. Sur le décodage géométrique des codes correcteurs Gérard COHEN, Philippe GODLEWSKI. p. 1-8 Accès libre Résumé Télécharger l'article au format pdf Exporter la citation au format bibTeX

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Le problème du décodage des codes en blocs correcteurs d'erreurs multiples est complexe. Il peut être simplifié par une approche de type géométrique, si les supports des mots du code dual possèdent certaines propriétés combinatoires de régularité. On utilise alors des méthodes de décodage à décision majoritaire en une ou plusieurs étapes. Dans un premier temps, nous décrivons les structures qui permettent la construction de tels codes : configurations tactiques ("designs"), géométries finies, matroïdes. Des exemples de construction sont également donnés. Nous présentons ensuite, dans le cas des codes géométriques, deux méthodes simplificatrices du décodage. L'une, dite "réduction séquentielle", permet de diminuer le nombre des relations de parité à calculer, au prix d'un accroissement du temps de décodage. Elle fait appel à des multiplications polynomiales, qui sont facilitées par l'emploi d'idempotents. L'autre pré-traite les bits d'information en les multipliant par une matrice quasi-circulante. A la réception, on épargne une étape dans l'obtention de presque toute l'information. Cette "réduction partielle" peut s'appliquer quand les bits sont d'importance inégale.

89. Synchronisation d'un signal numérique par filtrage non-linéaire recursif P. R. HIRSCHLER, J. P. PERONNET. p. 1-6 Accès libre Résumé Télécharger l'article au format pdf Exporter la citation au format bibTeX

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Un des aspects les plus importants dans la réception et la régénération des signaux numériques est la synchronisation de la base de temps du récepteur à celle de l'onde reçue. Dans la problème étudié, le signal reçu est échantillonné : Yn n Σk ψ (tn θn; ak) + bn où ak représente la polarité du kième symbole émis, θ le décalage de phase entre les horloges, ψ la forme d'onde de base nulle sauf sur un intervalle (o,Tb) où Tb est la durée d'un symbole binaire, et {bn } une suite de variables aléatoires gaussiennes indépendantes. Nous développons un algorithme de filtrage numérique quasi optimal permettant d'effectuer simultanément la synchronisation et la détection du train binaire. Le modèle choisi est très général et permet de traiter le problème de la gigue. L'algorithme de calcul est du type récursif et se prête bien à une réalisation sous forme de microprocesseurs.

90. Boucle de phase numérique adaptative Jean-Marc BOUCHER. p. 1-6 Accès libre Résumé Télécharger l'article au format pdf Exporter la citation au format bibTeX

Résumé

Le signal, envoyé d'une balise vers un satellite dans le système de localisation et de collecte de données ARGOS, se trouve émis en porteuse pure dans un premier temps, puis est modulé en phase dans un second temps. Pour effectuer l'acquisition en fréquence et en phase de ce signal, on envisage l'utilisation d'un algorithme discret d'estimation non linéaire s'appliquant au signal non modulé bruité. On indique les simplifications à faire, par rapport au cas optimal, en vue d'une réalisation avec les technologies numériques actuelles. On montre que le comportement de cet algorithme correspond, lorsque l'erreur de phase est faible, à celui qu'aurait une boucle de phase numérisée permettant la démodulation du signal. On indique les difficultés particulières de réalisation (troncatures).

91. Protection du secret par chiffrement dans un réseau publéc à commutation de donnees par paquets Louis GUILLOU, Sami HARARI, Bernard LORIG. p. 1-10 Accès libre Résumé Télécharger l'article au format pdf Exporter la citation au format bibTeX

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L'extension de la téléinformatique pose le problème de la protection des données contre d'éventuelles malveillances lors de leur transmission ou de leur stockage. Comme corollaire se pose aussi le problème de l'identification du terminal ou de la personne désirant accéder à ces données. La solution à ces problèmes se trouve dans l'utilisation des codes protégeant le secret des données et des identités respectives. C'est ainsi un problème de cryptage. Dans la première partie nous recensons les menaces sur un système téléinformatique , ainsi que les 2 classes de codes cryptographiques : utilisation de suites pseudo-aléatoires et substitution bloc à bloc. Ensuite, nous examinons en détail l'algorithme de substitution bloc à bloc nouvellement normalisé aux U.S.A. Dans une deuxième partie nous étudions le problème de distribution de clés sur un réseau numérique commuté. Enfin, nous nous intéressons au problème du chiffrement des données dans un réseau téléinformatique, ainsi qu'à certaines de ses implications techniques et sociales.

92. Modèle électrique équivalent pour la simulation des filtres passe-bande à ondes élastiques de surface F. CUOZZO, E. CAMBIAGGIO. p. 1-8 Accès libre Résumé Télécharger l'article au format pdf Exporter la citation au format bibTeX

Résumé

Nous proposons un modèle électrique équivalent pour simuler le fonctionnement des filtres passe-bande à ondes élastiques de surface. La présente étude se décompose comme suit : A. Mise au point d'une méthode de simulation dynamique pour étudier le mécanisme de détection d'une onde de surface. Nous avons traité la détection d'une onde de Rayleigh par des récepteurs élémentaires constitués de 1, 2 ou 4 microrubans métalliques très fins et parfaitement conducteurs placés à la surface d'un cristal piézoélectrique. B. A partir de ces résultats, nous avons déduit un modèle électrique équivalent simple, simulant le mécanisme de détection mis en jeu dans les récepteurs à 1, 2 ou 4 microrubans. C. Nous avons généralisé ce modèle simple pour synthétiser le fonctionnement de filtres passe-bande à ondes élastiques de surface. Nous exposons les résultats complets dans le cas d'un filtre à structure périodique à bande étroite, et nous montrons des résultats sommaires dans le cas d'un filtre dispersif large bande. D. Nous concluons sur la validité d'un tel modèle et nous précisons ses limites et les possibilités de généralisation.

93. Un éliminateur adaptif des interférences naturelles à boucle ouverte : L'acec 3 G. GALA'TI, P. LOMBARDI. p. 1-10 Accès libre Résumé Télécharger l'article au format pdf Exporter la citation au format bibTeX

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On décrit la structure et les caractéristiques essentielles d'un éliminateur adaptif d'échos étendus, (ACEC) pour applications radars. L'ACEC est constitué par un filtre adaptif, capable de suivre les évolutions et de supprimer en temps réel la fréquence doppler des interférences naturelles (clutter). Le présent article est divisé en quatre sections: dans la première section on rappelle les caractéristiques générales des systèmes et des algorithmes adaptifs qui ont déjà été ou peuvent être utilisé dans le domaine des radars. On étudie ensuite le problème de l'élimination adaptive des interférences pour les radars, au égard tout spécialement aux contraintes opérationnelles de l'équipement. Dans la troisième partie de l'article on présente le schéma à blocs de l'ACEC et on décrit son principe de fonctionnement. On analyse enfin,dans la dernière section, les prestations de l'ACEC pour différents environnement interferentiels (échos de terre, de mer ou de pluie), et pour différentes conditions d'exploitation (présence de bruit blanc, dechalage de la fréquence de répétition radar (PRF staggering)). Le résultat le plus important est que l'ACEC peut supprimer le clutter mobile avec une adaptation automatique à sa vitesse moyenne sans appréciable degradation de la cancellation .

94. Deux programmes d'aide à la conception des filtres numériques OPT-Z (optimisation binaire) et ANA-Z (analyse et simulation) P. DUHAMEL, P. LE SCAN. p. 1-6 Accès libre Résumé Télécharger l'article au format pdf Exporter la citation au format bibTeX

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Cette communication décrit deux programmes complémentaires d'aide à la réalisation de filtres numériques : - le premier (OPT-Z) permet d'effectuer le passage d'une fonction de transfert théorique (c'est-à-dire calculée sans tenir compte des contraintes de réalisation) à une fonction de transfert "câblée", c'est-à-dire ayant des coefficients binaires. Il s'agit donc d'un programme d'optimisation en variables discrètes qui, partant de l'arrondi des coefficients théoriques, recherche une configuration binaire des coefficients du filtre sur un nombre de digits donné, telle que des spécifications arbitraires d'amplitude soient respectées. Les résultats fournis par ce programme OPT-Z sont comparés à ceux issus d'autres méthodes publiées par ailleurs (3, 5, 7, 17) et montrent la validité de l'approche choisie. - le second (ANA-Z) permet d'analyser et de simuler toute machine numérique comportant uniquement des additionneurs, des retards et des multiplicateurs. C'est le cas, en particulier, des filtres (4, 20). Cette approche a été rendue nécessaire par le nombre croissant de structures nouvelles proposées aux concepteurs de filtres (1, Il, 12, 13). La description du filtre se fait alors élément par élément, en précisant à chaque noeud du circuit la taille du registre correspondant (défini par son bit le plus significatif, ou MSB, et son bit le moins significatif ou LSB). Ce programme peut également, dans sa version actuelle, effectuer l'analyse en fréquence du filtre considéré. Ces deux programmes sont destinés à être intégrés à un ensemble d'outils destiné à faciliter la conception des filtres numériques.

95. Les non-linéarités et leurs effets : Un algorithme pour le calcul des composantes du signal , à partir des points d'un trace de courbe G. LENGLET. p. 1-6 Accès libre Résumé Télécharger l'article au format pdf Exporter la citation au format bibTeX

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Sur le plan des circuits électroniques, les non-linéarités peuvent être profitables (modulation, détection, etc..), ou au contraire nuisibles à une transmission la plus fidèle possible du signal. Pour ces deux cas, l'algorithme étudié permet le calcul en temps partagé ordinateur, des composantes principales du signal de sortie d'un système non-linéaire, pour plusieurs signaux sinusoïdaux appliqués à l'entrée. Les applications peuvent concerner des circuits non-linéaires divers dont on connaît la fonction en statique, ou seulement la courbe de façon empirique. La réponse conjointe en phase de ces circuits, elle aussi très importante, fait l'objet d'une autre étude, qui n'est pas rapportée ici. Pour les calculs, on part d'un relevé de la fonction, à pas constant de la variable. Le nombre de points m est impair, compris le point de repos situé au milieu. A ce point de repos, l'algorithme permet d'effectuer le développement en série de Taylor, limité ou terme d'ordre m - 1. Le programme ordinateur est organisé ensuite pour faire apparaître les composantes de distorsion harmonique, intermodulation, transmodulation, etc, jusqu'à l'ordre m - 1 . Les développements reposent sur les bases mathématiques exposées ci-après, tandis que les aspects pratiques font l'objet de "posters". La précision des calculs est d'autant meilleure que le nombre de points m est élevé et englobe une plus grande partie de la fonction. Les développements n'en deviennent que plus complexes, mais l'ordinateur se prête très bien à ces développements, en opérant par séquences et compilations répétées.

96. Procédés de transmission par codes pseudo-orthogonaux F. CHAVAND, M. GINDRE, C. GOUTELARD. p. 1-8 Accès libre Résumé Télécharger l'article au format pdf Exporter la citation au format bibTeX

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Une solution aux problèmes posés par les transmissions dans les canaux àtrajets multiples consiste à effectuer un codage de l'information avec des codes V(n,k) dont les vecteurs sont caractérisés par des intercorrélations apériodiques bornées par une valeur R faible devant n.Ces codes ont été appelés pseudo-orthogonaux. Le LETTI a étudié ces codes et mis au point un système de transmission basé sur leur utilisation.Les erreurs introduites sur un trajet par les autres modes de propagation sont corrigées grâce à la redondance introduite par les codes pseudo-orthogonaux.En outre, les trajets multiples sont considèrés comme des sources répétant le message;leur reconnaissance se fait par l'utilisation des mêmes codes et cette redondance naturellement introduite permet d'assurer des transmissions avec de très faible taux d'erreurs. Ce mode de transmission se caractérise par une occupation quasi uniforme de la bande passante ce qui le différencie des systèmes à diversité de fréquence, en outre il n'est pas nécessaire de corriger en permanence les caractéristiques du récepteur comme dans le cas d'une égalisation auto-adaptative. Des résultats expérimentaux montrent la validité du principe et les performances obtenues.

97. Réception de données par un codeur de compléxité reduite en presence de bruit et d' interférence entre symboles Ghassan KAWAS -KALEH. p. 1-6 Accès libre Résumé Télécharger l'article au format pdf Exporter la citation au format bibTeX

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La réception de données par 1' algorithme de Viterbi en présence de bruit et d' interférence entre symboles demande un volume de mémoire et de calcul qui rend difficile sa réalisation. Nous présenton une méthode de simplification en combinant des stratégies utilisées par 1' algorithme de Viterbi et 1' algorithme de pile. L' égaliseur proposé ne conserve en mémoire q' un nombre réduit de survivants. A chaque étape,les survivants conservés sont les plus vraisemblables parmi ceux qui prolongent les survivants de 1' étape précédente. La simulation effectuée sur un canal à haute distortion montre une nette supériorité de 1' égaliseur proposé par rapport à d' autres égaliseurs.

98. Sur la propriete de quasi invariance a l'effet doppler des signaux sonar impulsifs emis par des animaux marins, comparaison avec certains signaux optimaux M. CHIOLLAZ, M. DECOUVELAERE, B. ESCUDIE. p. 1-7 Accès libre Résumé Télécharger l'article au format pdf Exporter la citation au format bibTeX

Résumé

Les signaux SONAR impulsifs émis par certains animaux marins, possèdent une surface d'Ambiguïté faisant apparaître une quasi invariance à l'effet DOPPLER qu'ils soient ou non modulés en fréquence et amplitude. L'étude théorique du. comportement de la Surface d'Ambiguïté au voisinage de son arête fait apparaître l'influence des moments du signal liés à l'inclinaison de la trace de l'arête dans le plan retard-Doppler et à la rapidité de variation de l'arête en fonction du retard et de la vitesse relative. Parmi les moments du signal,. la recherche d'une valeur minimale des moments liés à la pente de la trace., à énergie et bande énergétique imposée, conduit à un signal dépendant des fonctions de Bessel. La minimisation d'un des moments liés à la rapidité de décroissance de l'arête conduit à un signal de modulation de fréquence homographique. La condition de quasi invariance de la surface impose une contrainte sur le nombre de périodes émises à taux de modulation de fréquence fixé. La comparaison de divers signaux impulsifs de modulations quelconques fait apparaître des propriétés très voisines de l'invariance, ceci pour différents signaux émis par des mammifères marins.

99. Representations macroscopiques : Modèles aléatoires et modèles déterministes reproductibilité macroscopique : ergodisme et stationnarité A. BLANC-LAPIERRE. p. 1-10 Accès libre Résumé Télécharger l'article au format pdf Exporter la citation au format bibTeX

Résumé

Dans les représentations macroscopiques, la présence de phénomènes microscopiques sous-jacents est prise en compte par l'introduction de termes de fluctuations. Leurs propriétés peuvent être traduites dans des modèles aléatoires [dans lesquels les grandeurs sont représentées par des fonctions aléatoires X(t,ω)] ou dans des modèles déterministes (dans lesquels l'existence des phénomènes de fluctuations conduira à utiliser des fonctions certaines ayant des propriétés assez complexes). Un certain nombre de remarques sont faites sur cette double possibilité et des résultats sont donnés à son sujet. L'idée de reproductibilité macroscopique est liée à l'indépendance des moyennes temporelles par rapport à l'expérience choisie dans un ensemble d'expériences "macroscopiquement identiques". C'est le sens physique attaché à la notion d'ergodisme. Cette notion est analysée et des résultats établis à son sujet. On précise, en particulier, ses liens -et leurs limites- avec la stationnarité au sens des fonctions aléatoires. On étudie, notamment, les relations entre fonctions aléatoires stationnaires et fonctions certaines admettant des répartitions asymptotiques.